«
10" Année. - Ne 35. Le No: 1 franc; par poste : 1 fr. 15 28 Août 1920
D 5 5 © oo 0 o 6 0 0 0 00.0 00,0 0.0.0 0 0 660.00 00060
+ COTE
0000000000 CINÉMATOGRAPHIQUE 000000000000 0
on 98, B*S! Denis. Parts —""
ee. ass RS
DIRECTEUR-FONDATEUR
Il y eut... WINTER
CARTER
LOPIN
FLAMBARD
IT y aura...
BUFFALO et BILL
8 Épisodes
Publiés par LA PRESSE
all di ji | !
1 RATHE |
|
!
| = —
=
|
JE
LÉ
aisons de Location !
exigez la marque
DT = r ki n il de IN j Ins= LL
AU À | LES
il vous serviront plus oatemipe car la
“BRIFCO” est la es la plus solide.
ni DT Ont in tt DH QU DUNUN ENT (INT Li pu un CHU D HU CL) DH JU
CE He Hi th HE tt un nn an nn HT HN
_BRIF co LIMI TED
| 83 Rue La Fayette 4. PARIS
% M Téléphone : TRUDAINE 57.77 M M
a
nn ne re
|
29
mn
L'iménarrable BISCOT
a la joie de votre Public
fer
dans une série de
& CINÉ - VAUDEVILLES
de Louis FEUILLADE
Comptoir Ciné-Location
_ Gaumont
ET SES AGENCES RÉGIONALES
FILMS
GAUMONT
ALELELEELELLELEELELEELELELEEEETEEEEEEEEEEEEEELEEEETEEEETEEECEECEEEEEEEEEEETECETEEECECCEEEEEEECEEECECEEECEEEEEPEEECEPEPENPPPEPEPENENE TI YA
CELELCCCEE CELL CEE EEE LEE LT TE [ (LILI LIL [TTTELLLEU LU
LÉECEELELELEECETEELEEEE CLLLLLEL da
LLELELEETELEECEEEELEEEEECTEE LE CE LEE EELEEER £
œ Épisode : DANS LA FOURNAISE — Édition du 10 Septembre
7° Épisode : EN MER _ Édition du 17 Septembre“;
8° Épisode : Le RANCHO del PRADO — Édition du 24 Septembre
PTTLILLLLS
ELLILLEEELI LEE CE EEE ETC PS
COLCCCCECCE CETTE CETTE TEE CE TETE TELE LL
COLLLLEEEELEEEECEEEETEEETEEEEEEEEEEETEEEEEEEEEEEEEREEEEEEEEEEEEEEEEEEEETEEEEEEEEEEEE EEE EEE TERRE EEE EEE ANNEE TT III LUI LL LLLLO LUS
Le Maître du Monde
Grand Film d'Aventures en 12 Épisodes
avec
ELMO LINCOLN
le héros réputé du roman de TARZAN
Longueur des épisodes : G ur
1 affiche : 110X 150 de RAI
- FILM TRANSATLANTIC-
6: : 580 m. environ
7e : 660 m. environ :: :: LT
ANS atelectoxte 110 1507 x: ET SES AGENCES REGIONALE?
1 affiche 110 X 150 par épisode
EXCLUSIVITÉ GAUMONT Combtoir Gas 00e
8: : 746 m. environ
Nombreuses Photos
10 Année . N° 35.
Le N°: 1 Branc; par poste : 1 fr. 15
MCD 0 © 0 © ü o DO 0-9 00 DtO\0/0,070
Le Courrie
CINÉMATOGRAPHIQUE
0O0oouuuo
Jo PS 8 og a)
ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE
DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT
Le Trust. fantôme
(Par Ch. LE FRAPER)
ange. Moving Picture World, le grand périodique
‘Fi de New-York, publie, dans son dernier
CE 9, une bien troublante information dont nombre
, JOUrnaux français se sont fait involontairement
nn 1. aucunement songer à en vérifier l'exac-
ormid À $ agit de la création, en Amérique, d’un
dvi le Trust cinématographique au capital ver-
äctuel ; 100.000.000 de dollars, soit, au cours
+ Un milliard quatre cent millions.
Fra praiee que cela paraisse, cette histoire de mil-
Cher ce personne. On l’a entendue sans bron-
d'un Hestce, APTE tout, en ces temps de vie chère,
,, Pauvre petit milliard et demi?
éVénement serait peut-être passé inaperçu si les
à «a de cette affaire « kolossale » n'avaient eu
Do | tee idée d'annoncer dans leurs in-
Doc rutilant pactole prenait sa source en
Fo r, à Paris, oncques n’entendit jamais parler
ln de semblable.
Mme tout cela est ténébreux, n'est-ce pas?
il Fe Pour jeter quelque lumière en cette caverne,
tra Pole indispensable de publier, in-extenso, la
Voici . de l’article du Moving Picture World. La
É * Amis lecteurs, savourez-la :
ne d'exportation de films Franco-Américains,
ne au Delaware, au capital de 100.000.000 de
0llars.
A C ”
Créé Gompagnie Franco-Américaine du Cinématographe a été
dol mous les lois du Delaware, au capital de 100.000.000 de
ans our l'exportation des films américains en France et
’ition
lance
$ autres parties d'Europe, et l’importation et l’exhi-
B SS films français dans notre pays.
Elle S 'Pagnie a le concours financier du capital français.
lionng ,Utorisée par le gouvernement français qui a subven-
On ft Société Cinématographique de France.
_ ue la Compagnie Franco-Américaine a été en
AVec plusieurs grands producteurs amérieains, el
discutera ultérieurement les projets des fabricants améri-
cains.
On rapporte que les personnalités françaises intéressées
financièrement dans la nouvelle compagnie sont : MM. Vi-
viani, ancien premier ministre; Baron de Rothschild; Albert
Dalimier, ancien sous-secrétaire d'Etat; André Messager, ex-
directeur musical de l'Opéra; Couyba, ancien ministre du
Commerce et de l’Industrie; Letellier, propriétaire du Jour-
nal; Jean Richepin, membre de l’Académie Française, Com-
mandeur de la Légion d'honneur; Pierre Wolf, ancien pré-
sident de la Société des Auteurs et Compositeurs; Simyan,
ancien ministre et Président de la Commission Française de
la censure cinématographique, et Marcel Prévost, de l’Aca-
démie Française.
M. Himmel, qui est donné comme étant responsable de ces
déclarations, dit : « La direction de cette organisation sera
à la fois dans les mains des Français et des Américains et
dans celles des personnes intéressées financièrement à cette
affaire.
Les directeurs américains sont : Lucien Jouvaud, Président
de l'hôpital Français; Howard K. Woods, Président de « The
United States Corporation Company »; Frank D. Pavey, Pré-
sident de l'Alliance Française, et le Senor Fiburcio Castaneda
Calle, sénateur espagnol, actuellement à Cuba, G, J. Fleisech-
man, de « The Fleischman Construction Company », qui est
un des créateurs de la compagnie. Il fut chargé de faire une
étude des théâtres français avant de dessiner un plan de
construction pour des théâtres semblables dans notre pays.
Dans un entretien avec le secrétaire de M. Himmel, à
l'Hôtel Séville à New-York, où se trouve le siège provisoire
de la direction de la compagnie, ce personnage nous dit
« Nous ne pouvons pas faire d’exposé précis de nos projets
car ils ont simplement été formulés ici durant les quelques
jours passés. Ils sont seulement ébauchés. Dès que nous
serons prêts à les publier dans leur entier développement,
nous veillerons à ce que vous ayez une déclaration com-
plète ».
A notre demande si l'exposé dans les journaux du jour
était exact, le secrétaire répondit : « Réellement »,
La Firme d'exportation de films franco-américains
serait donc fondée, avec le concours de l'argent fran-
çais et l’autorisation du Gouvernement français qui
aurait subventionné la Société Cinématographique de
France. Rien de plus clair.
Mais qu'est-ce exactement que la Société Cinéma-
tographique de France?
LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Les publications légales, rédigées à l’époque par
ses fondateurs, nous l’apprennent. Il n'apparaît pas
que ce soit une entreprise de haute envergure.
Société Cinématographique de France
Sous cette dénomination vient de se former une société
anonyme ayant pour objet toutes affaires et entreprises con-
cernant la cinématographie en général et ses annexes, la
création et l'exploitation de films cinématographiques. Le
siège est établi à Paris, 3, rue Bourdaloue. Le capital est
fixé à 150.000 frs. en actions de 100 frs., dont 1.000 attribuées
en rémunération d'apport. Les premiers administrateurs
sont : MM. Léon Armand Vasticar, licencié en droit, à Paris,
14, rue Chalgrin; Armand Lévy, auteur dramatique, à Paris,
22, rue de Douai, et André Himmelfarb, industriel, 3, rue
Bourdaloue à Paris.
Parmi les administrateurs statutaires, figure bien
un M. Himmelfarb qui doit être un proche parent du
fastueux fondateur du Trust Franco-Américain, mais
celui-ci paraît avoir pris bigrement d’embonpoint en
traversant l'Atlantique. Parodiant Jésus-Christ, il
s’est livré à la multiplication des millions. Maintenant,
il jongle positivement avec. Quelle virtuosité! Quelle
magnificence!
Là-bas, les banquets succèdent aux réceptions; on
ne voit à New-York que l’heureux mécène. Les auto-
rités du pays se l’arrachent littéralement, et il parle,
il parle... Quelle éloquence!
Au Ritz Carlton, c’est le Cinéma qui nous le rap-
porte, après lavoir lu dans le New-York Times du
30 juillet, M. Himmel fait ressortir que la Compagnie
initiatrice, c’est-à-dire la Société Cinématographique
de France, contrôlait déjà! plus de 20.000 théä-
tres en Europe, dont 2.200 en France, y compris les
firmes productrices et distributrices de films Pathé
et Eclipse.
Hein! Quelle affaire! Nos bons amis américains
en restent bouche bée.. A Paris, nous trouvons la
plaisanterie saumâtre, et nous ne pouvons la laisser
passer sans remarquer que la Société Cinématogra-
phique de France, qui prétend fonder et subvention-
ner une filiale au capital de 1 milliard 400 millions,
est une société au capital de 150.000 francs dont
100.000 francs d’apports et 50.000 francs d’espè-
ces. N'est-ce pas, cette fois, la souris qui accouche
d’une montagne?
, On se demande encore comment une Société peut
contrôler 2.200 établissements dans un pays qui n’en
possède en tout et pour tout, que 15 à 1600. C'est le
cas de la France.
Mais où l'affaire se corse, c’est au moment où
M. Himmel donne des précisions, cite des noms.
« Nous contrôlons la Compagnie Pathé et l'Eclipse,
déclare-til au New-York Times. » Et la direc”
tion de la Compagnie Pathé, interviewée, me répol
aussitôt :
PATHÉ-CONSORTIUM-CINÉMA
67, Faub. St-Martin
PARIS
Paris, le 25 août 1920.
Nous avons pris connaissance de l’article publié
dans le journal Le Cinéma du 20 août, et nous tenons
à vous déclarer que Monsieur Himmel n’est nulles
ment intéressé dans nos affaires de production où 4
location.
Veuillez agréer, etc.
Le Directeur, signé : FOUREL:
La Société des Films Eclipse à laquelle Je pos
également la question n’est pas moins affirmatiW®
Son Directeur m'écrit :
SOCIÉTÉ DES FILMS ‘"ÉCLIPSE"
94, rue Saint-Lazare
PARIS
Paris, le 25 août 1920.
Nous avons en effet connaissance, par un écho du
Cinéma, des prétentions de M. Himmel.
Nous attendions un rédacteur de ce journal poul
nous donner des détails sur cette affaire. Nous pros
lestons énergiquement contre les affirmations 4
M. Himmel, et sommes disposés, d'accord avec g
maison Pathé que nous saisissons de l'incident, et db
est intéressée dans cette affaire, à envoyer en Am
rique une protestation énergique.
Si l'affaire qui a pu être constituée l'a été sur les
affirmations indiquées, nous ne voulons pas nous
faire, par notre silence, les complices d'affirmaliol"
mensongères et tenons à affirmer notre pleine indé
pendance, et à déclarer publiquement que M. Him
mel n’a aucun rapport avec la Société des Films
Eclipse, et aucun contrôle dans ses affaires. !
Veuillez agréer, etc. \
Signé : HENRI SOULAT.
Rien de plus catégorique.
Décidément, qui trompe-t-on?
On ne peut s’empêcher de penser que les personnè
lités françaises qui figurent dans le Comité de patr9u
nage de cette affaire feraient peut-être des réponse
édifiantes si on pouvait les joindre. Mais elles sont.
toutes absentes de Paris. J'espère qu'elles liront €
i (Suite page 16)
RETENEZ
POUR LE : OC'TOBRE
LVL SENSATIONNEL
Roman-Cinéma en 2 Episodes
Interprété par
ANNE LUTHER
et CH. HUTCHISON
PUBLIÉ DANS
LA LIBÈRTE
ÉDITÉ PAR
PATHÉ
Présente 1 el
ÂMES SIC
te
Légende Dramatique en 5 «4
Adaptation CinématogÿrP
interp'#”
M‘ MADELEINE LYRISSE &;
Mme Jane SMILE, MM. DALLEU, Géo L
EDITION DU
8 OCTOBRE
1e q J: Joseph RENAUD
M. René d'AUCHY
M. VAN DAËLE
Q Ch. NORVILLE, L. BOTTARI
PUBLICITE
2 Affiches 120<160
Pochette de 8 Photos-Bromurïe
Les GRANDES
VEDETTES de
ANNE LUTHER
dans
“LE GRAND JEU”
SOCIÉTÉ DES FILMS MERCANTON
23, Rue de la Michodière, PARIS (2°), - Téléph. : Gutenberg 00-26
FRERE A RE LL ACL COLONEL OU CON DEEE TT EEE CTCEE EEE ET EE EEE EE EEEL CE REU DATE REUTERS CL TEICE ERA RO EEE EIEU
Le QUINZE SEPTEMBRE, à GAUMONT-PALACE (Boul. de Clichy)
présentation de
MIARKA
Version nouvelle tirée du célèbre roman
de M. JEAN RICHEPIN
———— de l'Académie Française
L. MERCANTON
Interprétation :
x M" RÉJANE %#
M. JEAN RICHEPIN
de l’Académie Frarçaise
DR PT en TT te en OLA LOT tie ee COTES ON LE OO TER AOC ENT OO COCOON LEE LECEER] LEPUIL UT SCEENT ESA CES LR CL
ser ROY AL-FILM #7
16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
papier et qu'elles nous donneront les éclaircissements
nécessaires.
Partout, en effet, où l’on s'adresse, dans les mi-
lieux financiers ou cinématographiques les plus sé-
rieux et les mieux informés, personne ne sait rien, per-
sonne n’a entendu parler de rien, mais tout le monde
se montre sceptique.
C’est une farce, disent les uns. C’est...., affirment
les autres. En général, l'opinion est faite; on se mon-
tre surtout surpris de la naïveté des Américains qui
semblent avoir été totalement étourdis et aveuglés par
cette fabuleuse fantasmagorie de millions.
Serait-ce parce que M. Himmel aurait été piloté
à New-York par M. Roumagnac, agent spécial de
propagande et grand ami de M. Hearst? Serait-ce
pour toute autre raison mystérieuse qu'on lui aurait
accordé tout le crédit dont il fait état? Nul n’en sait
rien, mais à Paris on ne serait pas fâché de voir autre
chose que des communiqués fantaisistes de journaux.
Que M. Himmel se hâte de passer aux réalisations.
Il nous ferait croire que toute cette mise en scène n’est
qu’une vaste entreprise de … fumisterie, que, jusqu’à
preuve du contraire, je me félicite d’avoir signalée,
quitte à détruire bien des illusions.
CHARLES LE FRAPER.
N. B. — M. L. Aubert, Président de la Chambre
Syndicale Française de la Cinématographie (Section
des Loueurs) qui dirige et contrôle un groupe de ciné-
mas français très important, nous déclare qu'il ne con-
naît pas M. Himmel, qu’il n’a jamais entendu parler
de ce monsieur et qu'il n’a jamais traité aucune
affaire avec lui. GE
Les Joies du Ciné
Voir une inauguration, pose de première pierre, ou toute
cérémonie analogue, et ne pas entendre le discours prononcé
par l'orateur qui se débat comme un beau diable.
Applaudir un artiste et penser qu'il ne reviendra pas
saluer cinq ou six fois.
» < ,
Lorsqu'une auto passe dans une flaque d'eau, ne pas
recevoir les éclaboussures.
A3 .
Lorsque dans le grand drame le traître met en joue le
héros! Il va tirer. Le film casse. il est sauvé!
(2
é K— KE :
Encourager l'artiste dans une lutte d'où il sort enfin vain-
queur.. grâce à vos conseils probablement.
billets portent les mentions réglementaires, et que les
min”
Le Décret du 5 Août 1920
La loi du 25 juin 1920, qui a fait l’objet de mes précé-
dents articles, prévoyait dans son article 94 que les mesureÿ
nécessaires pour assurer l'application des dispositions nOU
velles seraient déterminées par voie de décrets. :
Le premier de ces décrets « relatif à l’application de
l'impôt sur les spectacles » a été signé le 5 août dernier Gi
promulgué le lendemain. .
Il est tellement long et confus qu’il est nécessaire de le
résumer pour en faire connaître et comprendre les disposlr
tions.
Avis préalable. — Vingt-quatre heures au moins avant
l'ouverture ou la réouverture d’une salle, ou avant une séanc®
E à $ je-
ou une représentation exceptionnelle, ou avant un chang
u
XE»
ment dans le caractère de l'établissement ou la mature
spectacle de nature à motiver une modification dans la tà
avis doit en être donné, sur feuille de papier timbré à Z ff”
à l’Assistance Publique, à Paris, ou aux Contributions Indi-
rectes en province (art. l°').
Contrôle. — Ce sont les contrôleurs du Droit des pauvre
qui sont chargés du service de la taxe d'Etat. Toutes facilités
doivent leur être données à cet effet, et les coupons de 60”
trôle, les souches de carnets, les feuilles de location d'abon-
nements, les bordereaux des guichets de vente et les plans É
la salle sur lesquels ont été marquées les places occupées, 44!
ont été mis chaque jour à leur disposition, doivent être coËs
servés jusqu’à vérification par un agent supérieur — pendar
une année au plus.
Les contrôleurs ont accès dans les salles pour leurs
fications (art. 6).
Carnets à souche. — L'article 2 règle avec une grande
minutie tous les détails d'organisation destinés à faciliter &
perception des droits.
Pour tous les spectacles et pour les concerts, les
nions, les bals, il doit y avoir des carnets de billets numérotés
(art. 2 et 4). 3
Les billets portent le nom de l'établissement, un num
d'ordre, le prix, et ont un coupon détachable indiquant nu
méro, catégorie de place, prix ou mention de gratuité; ce
coupons doivent être classés immédiatement au contrôle.
Les carnets sont de diverse nature: ‘il en faut de spéciaux
pour la location, correspondant à chaque jour de la semaine
pour les suppléments, et pour la « petite recette » faite, aprés
l'arrêté des comptes, dans les cinémas réalisant plus de
50.000 fr. de recettes par mois.
Le plan de location doit être remis dès l'ouverture
bureaux.
Les établissements peuvent être autorisés à employer des
carnets journaliers comprenant, par catégories, un nombre
billets égal à celui des places, mais à la condition que ce
billets
de location, les entrées gratuites ou à tarifs réduits, les SUP
pléments et les billets de petite recette soient tirés d'autre?
carnets (art. 3).
Les distributeurs automatiques de billets peuvent à
être acceptés par l'Administration (art. 2).
yéri-
réu”
ro
des
ussi
18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Perception. — Le versement de la taxe se fait à la fin de
chaque représentation. L'agent perçoit 10 0/0 tant que les
recettes.du mois n’atteignent pas 50.000 fr.; puis 15, 20 et
25 0/0 suivant l'importance en plus des recettes mensuelles
(art. 7).
Abonnements. — Les directeurs peuvent, pour être dis-
pensés des formalités prescrites par le décret, souscrire des
abonnements si l'Administration y consent; ces abonnements
sont payables d'avance, par mois ou par dix jours au gré de
l'Administration, et les établissements restent soumis à la
surveillance du service.
Les abonnements souscrits antérieurement à la loi du
25 juin 1920 sont résiliés d'office (art. 8).
Exemptions. — Malgré les stipulations contraires que
peuvent contenir les cahiers des charges de certains théâtres
municipaux, sont seuls exemptés de la taxe d'Etat le médecin
de service, l'officier ou sous-officier, le commissaire de police
ou le chef de la police municipale de service, l’auteur de
la pièce représentée et les membres de la critique désignés
par leurs associations au directeur des Contributions Indi-
rectes qui leur délivre des cartes personnelles renouvelables
chaque année (art. 10).
s de la taxe
d'Etat étant différents, l’article 1 | détermine les caractères
que doivent présenter les établissements pour être classés dans
telle ou telle catégorie: théâtres, cafés-concerts, concerts
symphoniques, cabarets d'auteurs, music-halls, thés-dancings,
etc., et bals occasionnels, forains ou de société.
Classemen! des établissements. — Les tanfs
: : : NS
La nature du spectacle est aussi prise en considération,
RES » f'2 ICI CCL/CA
Vous PIOUMELER Cheg
[HIT
Vuuiblee agréer , MM
114 Il
NII
Télénhone : Central 95.38
5 {_Imnrimeries LE DELEY.
mot ue Oyuudahkon
voud donriex a Le et exe /oule Takofackhon
44 F 4 m2E MDrecteux
E cituramce de ma Condatdéra hi deotirag
rat A
12 Boulevard
et si, dans un même établissement, existent plusieurs divertis-
sements à prix d'entrée distincts, la taxe varie suivant leur
genre et est perçue sur chacun d'eux.
Contraventions. — L'article 12 rappelle que les contra-
ventions sont constatées et punies comme en matière de con-
tributions indirectes, et l’article 13 répartit le montant des
amendes en cas de contravention portant en même temps sur
le Droit des pauvres.
Etablissements ambulants. — L'avis préalable prescrit
par l’article 1° doit être donné dans toutes les communes où
des représentations auront lieu (art. 1°).
Des abonnements interdépartementaux peuvent être sous-
crits par les forains, sur itinéraire et nombre de représentations
désignés; ils sont payables d'avance, par mois ou par dix
Jours, avec décompte possible dans le cas où le nombre des
représentations aurait été supérieur ou inférieur à celui prévu.
Un carnet spécial doit être tenu régulièrement par les di-
recteurs.
Les abonnements antérieurs au 25 juim 1920 sont résiliés
(art. 9):
Cafés-Cinémas. — Les cafés-cinémas sont, comme les
dancings, les cafés et les établissements ne donnant spectacle
qu’à certaines heures, obligés de tenir un livre spécial, très
régulier, pour y inscrire le prix de vente de leurs consomma-
consommations et leurs recettes diverses (art. 5).
Appareils automatiques. — Les appareils automatiques
sont scellés et ne peuvent être ouverts qu’en présence de
l’agent, qui peroït immédiatement la taxe (art. 4, $ 3).
E. MEIGNEN.
+»
Sebastonol_
——— =
LES ÉTABLISSEMENTS L. AUBERT ire
ù | A R SECTION MATÉRIEL
AU CAPITAL DE 4.000.000 DE FRANCS @® U BE ]
<>. <> CONCESSIONNAIRES
verras EXCLUSIFS "ue
PARIS Télégr.
Auberfilm = Paris
(è4, Avenue de la République Téléph.
à F Roquette 73-31
Métro : Père-Lachaise HP RD ES “y De. 7" = 73-32
<> <>
CRNEMANN-IMPERATOR
PROJECTEURS Er
L'Organisation la plus complète et la
plus moderne pour la location et la vente
des films et appareils cinématographiques
000000
(IE
EAULLOLCOLELEEULECTUEETEELEENTEEDELTEUETEUEEEEUEE EURE EUTE TETE TETE EEEEE EEE EEE EL TELE TOUTE TEET TETE EEEE TEEE EEEE TENECEEEEEEEETETEEEEEELEEEELEEEEUER EEE EEE EEE EEEEELEET TELE
ITALIENNE
, : VOUS TROUVEREZ TOUJOURS A NOS AGENCES
permettra d’offrir pour la Saison 1920-21 les plus
PRIX SPÉCIAUX
pour grossistes
» L ‘ i
nement récents chefs-d'Œuvre sense avec l’accueil le plus courtois
les Renseignements et les Prix qui vous intéressent
= = Agences à :
= Les Établissements L. AUBERT qui viennent =
= : » = BRUXELLES STRASBOURG LILLE POSTES COMPLETS
= de porter leur Capital à 4.000.000 de francs, =
5 reprennent leur ligne de conduite d’avant-guerre = 40, place Brouckère 13,rue du 22 Novembre 56,rue des Ponts-de-Comines
2 qui fit leur réputation et assura =
= ke = MARSEILLE LYON TOULOUSE
= le succès de leur clientèle =
= De la Variété : une sélection des plus minu- = 24, rue Lafon 69, rue de l’Hôtel-de-Ville En Carnot © | OS CDN PER II GRie URLS TRS JADE
= tieuses parmi les productions mondiales réputées : = ALGER BORDEAUX CHARBONS SIEMENS
= FRANÇAISE =
= É = 25, Bd Bugeaud 109, rue Ste-Croix
= AMÉRICAINE = ER €
= ©
En
LES PLUS BEAUX FES DU MONDE
IMTRE AL ouir Nalpas
= — AFÉPDE LA TERREUR
de Camt L'Accurareur
— ©
dec) Claretre
ou LE Lyr Rouce
&as a
4 GEOLE Aat0/e france
Cheisrmas *
AVEC lJUSIDORA & NAVARRE de £e Volet
La Monrée vers L'ÂcropoLr
s de Renéle dompler
ERICAIN :
de Dellue GS Graner Noires
(Zéplro0er remarquable
= MAE MARSH
Es mar 68 2)
? L'Mozocaurre
de M ae Marran
= fe ;-Manc LE CRUEL
dE Andrédetorte et Bauché
En préparation : L'ASSOMMOIR, de Zola
rer l'horizon
= CINÉGRAPHIE D'ART — LUCIFER FILM — PARISIA FILM
Production ROBERTSON-COLE 1920
FILMS CAMIQUES
° L'Fnvosrà
de Wicodegr _ _ :
CINES — PALATINO — CELIO
7"
LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 25
Avant l’Ecran
Ab! Choléra ! Choléra! où L'Ombre au Tableau !
Souvenir de Kiew à Moscou et St-Pétersbourg.
Nous voilà donc revenus à Kiew, en la belle saison où le
Château des Fleurs est resplendissant, où les directeurs sont
rayonnants et gais. Le public y vient entendre de la bonne
musique. L’orchestre est de premier ordre et toujours dirigé
par son capelmeister M. Muller: Je crois pouvoir le com-
parer à notre orchestre de Chevillard d’aujourd’hui.
Notre retour en juillet fut accueilli avec empressement.
Nous en fûmes bien heureux. Nous chantâmes le répertoire
qui avait été acclamé à Kichinieff et Taraspol; les « bravas »
ne manquaient pas! Nous n’étions plus que trois artistes,
mais notre Programme était suffisant car on le donnait
comme intermède entre les morceaux classiques, ouvertures
de grands opéras, sélections de ballets russes, italiens et
français. Tout allait bien. Les Directeurs faisant le maximum
de recettes, c'était la joie pour tous. J'y fis plusieurs con-
naissances agréables: des ingénieurs français, les directeurs
des hôtels français également, et l’heureux couple de
M. M..rof, qui avait épousé notre Etoile, Mille M..in,
pendant notre voyage de Kiew à Kichinieff. Nos camarades
femmes prétendirent que M. M...rof étant un homme fort
aimable, M...in avait gagné le gros lot; C'était donc déjà
une alliance franco-russe !
Une cocasserie qui paraîtra bizarre, mais qui pourtant est
arrivée pendant la saison des bains froids, me revient en
mémoire: Le jour de mon premier bain (dans le Nieper) je
me rendis à l’établissement avec un ingénieur de mes amis.
J'avais acheté un petit caleçon de bain comme on en porte
à Paris aux bains Henri-IV, ne couvrant que la ceinture
et la partie qui indique que nous sommes du sexe masculin:
en un mot, juste ce qu'il faut pour être convenable!
Lorsque je sortis de ma cabine, je vis mon ami qui n'avait
rien sur lui, pas la plus petite feuille de vigne! Je lui en fis
la remarque, mais il me cloua en me disant qu'ici ce n'était
pas l'habitude: « On ne se couvre pas, dit-il. Tenez, regar-
dez tous les baigneurs, aucun n’a de caleçon de bain! »
J'ouvris des yeux grands comme des baquets et je constatai
qu'il disait vrai! Bien plus, il ajouta: « Mon cher Simon-
Max, si vous tenez absolument à porter votre petit couvre-
tout, on croira que vous avez quelque infirmité à cacher, et
on vous remarquera bien plus que si vous ne mettez rien! »
Convaincu, enfin, j'enlevai mon petit caleçon et je me jetai
à l’eau bien surpris de cette coutume balnéaire de voir tous
les baigneurs aussi peu vêtus qu'Adam l'était à la création
du monde. Cet ami m'’affirma que les femmes en faisaient
autant dans leur compartiment. Comme je n’ea voulais rien
croire et que nous nagions suffisamment, il m'emmena jus-
qu'à l'extrémité de la séparation du bain des hommes et des
dames et il dit: « Regardez si je vous ai dit la vérité! »
C'était vrai, en effet! A part un ou deux, toutes les baï-
gneuses ne portaient que le costume d’Eve! (sic/ ) Quand
On nous aperçut au large, le directeur des bains envoya un
Maître nageur qui nous pria de rentrer dans la limite de
notre compartiment, ce que nous fimes sans résistance. Mais
j'avais vu... bien vu... que mon ami l'ingénieur n'avait pas
menti! Nous passâmes deux mois d’un séjour bien réparateur
en tous points.
Il n’y aurait donc rien de durable sur cette terre? En
pleine oraison, en pleine réussite, tout va se transformer en
une catastrophe d’un genre foudroyant!
Kiew, appelée la ville sainte, est visitée constamment par
des confréries religieuses. Il arriva vers fin août une centaine
de moines qui venaient faire leur pélerinage à l’église rem-
plie d’ex-voto et de remerciements aux vœux exaucés. Mais
le malheur suivait ces religieux qui ne vivaient que de corni-
chons, de concombres, de crudités macérées dans de la
saumure, et dont la plupart étaient presque en décomposi-
tion. Certains d’entre eux apportèrent le choléra qui gagna
les habitants, mourant au commencement par 20, 40, 50,
70, puis par centaines. Bon nombre fuyaient. Le Château
des Fleurs restait ouvert pour encourager le monde, qui,
hélas! venait de moins en moins. Les moines étaient tous
enlevés par le fléau, comme les autres. C'était justice! Mais
le mal de l’un ne guérissait pas celui de l’autre! Je restai
comme les musiciens, conseillé par les Directeur3, pour
prouver que nous n'avions pas peur. Mais mes deux cama-
rades partirent sans tambour ni trompette pour Saint-Péters-
bourg. Jusque-là, il était permis de quitter la ville. Pour-
tant, l'épidémie grandissait et il en mourait par centaines
tous les jours; quand, tout à coup, le malheur entra au
Château des Fleurs. Un Directeur meurt dans la nuit, puis
le secrétaire, puis le cuisinier du restaurant. On avait dressé
oo (UE
Sensationnel Voyage d'Exploration
Brr !!!.. Oui, Monsieur, de
vrais ‘‘mangeurs d'hommes”
et leurs macabres chaudières !
Présentation le 31 Août à 10 heures
au Cinéma Select, 8, av. de Clichy
TG)ricrurss
8, Atenue de Clichy, PARIS
Chez les 4
|
26 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
l
PT - Ha. DE CRUEL
des petites chapelles dans les rues, on jetait un peu d’eau
bénite sur les tombereaux qui contenaient 7 morts dans leur
cercueil non recouvert! En rentrant dans ma chambre, le
soir, j'avoue que je n'étais plus aussi gaillard! Je passai une
bien mauvaise nuit, car je fus atteint de frissons et de dysen-
terie! La frousse me gagna. Le lendemain, :l n’était plus
permis de prendre le train pour se sauver. L'autre Directeur
était mort aussi. Je restai presque seul dans ce grand établis-
sement.
(A suivre.) SIMON-Max.
Gazette rimée du COURRIER
La Valse des Millions
On dit qu'une Société cinémaïtogra-
phique au capital de 100.000.000
de dollars serait formée.
\ (Tous les Journaux.)
Après la Valse Brune
Et la valse des thunes,
MATHIAS SANDORF
fera les plus fortes recettes
Celle des billets bleus,
Et déjà c’est vieux jeu,
Une valse nouvelle
Avec une escarcelle
Qu'il faut bien agiter
Se danse cet été.
Pimpante est la musique |
Elle est très mélodique.
Le titre en est... mignon:
Valse des millions.
Vraiment l’arithmét'que
Est des plus élastiques.
Îl suffit d'ajouter
Dix zéros à côté
D'un simple et pauvre chiffre,
Pour qu'aussitôt se chiffre
Par un chiffre imposant
Ce chiffre exorbitant.
Et l'or partout ruisselle,
Se remue à la pelle.
Millions, milliards,
Plein la vue et chambard,
Des notes à la Presse
Communiquées sans cesse,
Dix interviews par jour,
Des projets et toujours
Une once de mystère
Pour embarquer l'affaire,
C’est l'accompagnement
Qu'il faut absolument
Pour valser aujourd’hui
La valse des... Mi...mi….
Une note imprévue
Eclate sous la nue.
La lumière se fait,
Et l’on craint d’être... fait.
Car toute la puissance
Tombe en déliquescence.
Pendant qu'un canard sort
Du fameux coffre-fort.
La valse est terminée;
Tout s’envole en fumée.
Adieu les millions!
La valse et les chansons.
RENÉ HERVOUIN-.
Le LUNDI 30 AOÛT
UNION = ECLAIR
présentera
AUTOUR D'UN DIVORCE
Comédie très gaie
interprétée par
EDITH ROBERT
Film Blue Bird
1338 m. Affiche 120x160
Anatole gagne le Gros Lol
Comédie aquatique
de la même série que
ANATOLE CHAMPION
276 m. - Affiche 8ox120
LES GORGES DE PALESTRO
Plein air algérien
Film ÉCLAIR, 144 mètres
LA VALSE D’AMOUR
Ciné- Tragédie en 5 actes
Film fensationnel !!
À partir du 1: Septembre, nos présentations auront lieu tous les Mercredis (8-15-22-29 septembre)
UN BEAU FILM FRA! FRA!
Grande Comédie Dramatique en 5 “
M” Émilienne DUX,
de la COMÉDIE-FRANÇAISE
me. Marcel VIBERT,
du Théâtre ANTOINE
(TTL
TT TT EE TOO ONE E NEO CEE COCO EEE NON NET ECO LLC CELL LOL LOC LOL NN IN NUL EN EE ICI TN LCR
6
[LL
[LULU
TOO EEE CO ONE EEE ENT OLE ECO ECOLE EEE CE CECONO TOO EOEODECETOCO EDEN LULU LL
Adresse télégraphique : HARRYBIO-ARIS LS
D?
RÉGION DU NORD RÉGION DU CENTRE RÉGION DU MIDI RÉGION 4 pi
23, Grande-Place 8, rue de la Charité | 4, Cours Saint-Louis 20, ne. as
LILLE LYON MARSEILLE
Et LLLLLLLULULLLEELLELLLEEEEEUULTEELELLLEEEL
|
1 (LL LLLE LUE LULU LOL LL LL LULU LULU LUE il)
Halsnr À |
EL
à LS -
À de Gaston ROUDES, interprétée par
M” Louise COLLINE Y
de L'ODÉON
SCHUTZ, STEPHEN
(|
il Théâtre SARAH- a mn : du Théâtre de l'ATHÉNÉE
N sa anurox. 4656 mètres - 9 Aïïches - 4 Série de 42 Photos
M
ki
DOTE
LL}
[M
im
M
CCOTTTP PTE PE EEE ee LETTONIE LEONE TEEN LT EL EL LEE LEL CETTE EEE CETTE COTTON CLNNNNOENENET COTE EEE TETE LT NN N OL ONEEEEOCOEEEE LITE ETIENNE
ler I58t, Rüe da Temple - PARIS
(
thone : ARCHIVES 12-54
\g BELGIQUE PA AE SUISSE
À ia 15 ieux-Marché-aux-Vins hp
x 97, rue des Plantes place Longemalle
BRUXELLES it ba GENÈVE
il
J=
ALLLLEEEEEECEEE EEE 7111111111 LUNTVITTNTEEE LEE EETETTCTTTEPERTEERRRRTITTTTTTTTTTTTTEEEEENMENNERMRREEETTICERReeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Poe CIN
Marc
MONATFILM s'adresse :
A CEUX qu discréditent l'effort et tenten
bien inutilement de le paralyser par des manœuvre:
maladroites et déloyales.
A CEUX qu doutent encore de la vitalité
de notre industrie, aux timides, aux hésitants...
MONATFILM s'adresse aussi :
AUX METTEURS EN SCÈNE soucieux de
la défense des intérêts qui leur sont confiés.
AUX ÉDITEURS INDÉPENDANTS qui
désirent faire connaître leur production sur tous les
marchés du monde.
AUX MAISONS DE LOCATION qui veu-
lent maintenir leur bon renom avec des productions
françaises égales aux meilleures.
AUX DIRECTEURS DE SALLE dont les
programmes sont en cours de préparation.
AUX ACHETEURS confiant dans le relève4
ment de notre ART.
MONATFILM a groupé pour la prochaine saison :
| 4 Films en série - 12 et 15 Episodes
Æ CHATEAU DES FANTOMES Mise en scène de P. Marodon ill
+ESSOR « Burguet
ROIS GRAINES NOIRES « Ch. Torquet et Challiot
. BALUCHET, Roi des Détectives « G. Leprieur
———
Une Série de Drames Modernes
ILS DU VENT Mise en scène de M. de Carbonnat
€S Trois Gants de la Dame en Noir « Marodon
AFFAIRE PLASSAR « André Hugon
À HURLE « G. Champavert fl
LA FALAISE SE Darlths ||
EVOLTÉE | « G. Leprieur |
FA FEMME AUX DEUX VISAGES « P. Marodon
ŒUR DE GITANE Production Valcourt
lARTARIN SUR LES ALPES Mise en scène de Vorins
E TOCSIN « P. Marodon
ES MORTS QUI PARLENT « P. Marodon
À FÉE DES NEIGES « P. Marodon
Interprétés par : Suzanne GRANDAIS, Huguette DUFLOS
__ Elmire VAUTIER, MAXA, TALBA e |©
Paul Capellani, Bosc, Escande, Volnys, Roussel, Jean Dehelly, Vilbert, etc...
32 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE ï E
BÉS BEAUX FILMS
‘LE SILENCE ”
Scénario et mise en scène de Louis DELLUC (Delac et Vandal)
J'ai assez souvent et assez librement dit ce que je pensais
des films de tout le monde pour me sentir très à l'aise au
moment de parler du mien. Je crois en connaître les qualités,
car je vous avoue que Le Silence me paraît en avoir. Mais
je suis sûr d’en connaître aussi les défauts et je pense qu'il
en a plus d’un.
Si je dis que j'aime ce film cela n’étonnera personne. Si
je dis pourquoi je l’aîme, cela étonnera peut-être davantage.
Il y a dans Le Silence une chose séduisante (pour moi, du
moins) c’est que, du point de vue dramatique et intensité,
cette bande ne pouvait être réalisée autrement qu’elle ne l'est.
Ses éditeurs ne sont peut-être pas tout à fait de cet avis.
Mais je tiens à faire remarquer qu’ils ont respecté jusqu'ici
et m'ont promis de respecter l'œuvre que je leur livrais.
J'apprécie trop cet esprit de liberté pour ne pas souhaiter
qu'il s’étende désormais à tous les éditeurs, à tous les met-
teurs en scène et à tous les auteurs.
Car une chose me plaît aussi dans Le Silence: c'est que
le metteur en scène a suivi mot à mot et strictement à la
lettre et dans l’esprit, la composition de l’auteur. Ne croyez
pas que la réunion de ces deux collaborateurs en une
seule personne ait facilité la tâche. Vous avez d'ailleurs à
chaque instant l'exemple de metteurs en scène dits de génie
qui sont en même temps auteurs dits de génie, mais qui arri-
vent de par la confrontation de leurs deux génies à bâtir des
films où le génie se baptise du nom de ridicule.
Vous ne me ferez pas dire que dans Le Silence, auteur et
metteur en scène aient cru devoir vivre dans un perpétuel
enthousiasme réciproque. Non. Je vous jure que l’un et l’au-
tre n’ont jamais songé qu’à faire simplement ce qu’il fallait
faire. Cela ne manque pas de prétention, j'en conviens.
Le drame lui-même est fort simple. Sa forme l’est encore
plus. Un homme, seul chez lui, un soir, trariquille, s'apprête
pour un rendez-vous qui peut passer pour un rendez-vous
d'amour. Il n’est pas très amoureux, il est galant, car il n’a
aimé qu’une fois encore: c'était sa femme et elle est morte.
Il l’a tuée, naguère, il la croyait coupable depuis une atroce
lettre anonyme. Ainsi, en passant son smoking et finissant son
cigare, il évoque le passé, il le reconstruit, il voit sous son
vrai jour. Le souvenir naît d’un portrait, d’une lettre re-
trouvée, d’une arme dans un tiroir. La vérité éclate enfin
devant ses yeux. La fatale lettre anonyme fut écrite par une
femme qui l’aimait. C’est celle qui va venir dans un moment.
Horreur! Va-t-il la tuer? Non. Il se tue, comme si la petite
morte innocente l’appelait.
Ce drame rapide et mondain pouvait prendre beaucoup
de caractère du fait que c’est un monologue et que nous
assistons au silence éloquent de cet homme face à face avec
sa pensée ou ses souvenirs. Nous les voyons, ces souvenirs,
mais en quelque sorte hors du drame et il n'y a qu’un per-
sonnage. J'aurais voulu que le spectateur eût l'impression que
Le Silence avait un seul interprète.
Cela dépendait du metteur en scène. Ÿ a-t-il réussi? En
partie, et je crois que les plans différents donnés au passé
et au présent prendront assez de relief pour entretenir l'ar
mosphère déjà synthétisée par la brièveté du film. J'an
moins certains éclairages du premier plan. Enfin, il Y ave
beaucoup mieux à faire pour établir l’intimité du cabinet £
travail de cet homme qui se souvient avec tant de passion
L’excuse du metteur en scène est qu'il en est à son deuxièrif
film seulement, mais avec les matériaux dont il disposall
cette excuse avait moins de prix. Probablement goûtera-#?
la qualité photogénique des meubles aux lignes stylisées,
tableaux peints largement, des tapis bien nets, des pibelo
toujours très différents du ramassis habituel de ferraille du
voit dans trop de films français. Tout cela prend bien et ren
bien à l'éclairage électrique. Le studio du Film d’Aït E
un bon outil pour les artisans du Cinéma. Des films illustré
l’ont prouvé récemment. Tout au plus peut-on demander que
lampes et projecteurs soient de genres plus variés (l'absen®®
des tubes à mercure était bien regrettable) ce qui éviteräl! :
leurs nombreuses productions un air de famille où le 1°
initié peut voir de l’imitation.
Si je fais ces réserves sur le scénario et sur la mise S.
scène, je n’en fais aucune sur l'interprétation. Signoret repli
sente cet homme silencieux qui erre dans les huit pièces
son appartement en y trouvant des lambeaux du dr
passé. Il y est remarquable. Ce comédien a tous les dons:
pourrait presque dire qu’il én_a trop, car on l’appelle de
de points extrêmes à la fois qu’il a juste le temps d'enti®
prendre et pas toujours de finir, ce qui est très demmage po
le Cinéma — où l’on manque d'hommes. Cette fois-ci 10
complet. Il va d’un bout à l’autre de l’homme qu'il cie
Il le vit. C’est de tout premier ordre. Je connais peu
comédiens capables de monologuer avec une telle vérité 4
l'intensité pendant huit cents mètres.
Eve Francis est la maîtresse passionnée qui écrivit la
mauvaise et qui donne son cœur maintenant. Elle a compo"
là un des plus beaux masques de la cinégraphie. Je l'a ,
dans La Fête Espagnole, dans Le Silence, dans Fun
Noire, dans L'Américain. J’admire que son talent exc
tionnel mette tant de science et d'équilibre dans le Jabe
matériel d’un rôle. Robes, coiffures, bijoux, soulignés pê
la ligne de ses attitudes spontanées, font d’elle une interpr* 1
profonde, aiguë, créatrice. Cela nous change de quelqu
unes.
Ginette Darnys et Andrew F. Brunelle sont excellen®
dans des personnages trop brefs qu’ils ont consenti à int
préter. Cela suffit à prouver que ce sont des artistes.
Grâce à de tels collaborateurs, Le Silence prend peut-f},
toute la force que j'ai voulu lui donner. J'irai, parmi, 4
publics populaires dont l’écran est la meilleure joie, vérifie
si tout ceci est juste et si la tragique aventure de l’homme
se tait est contée comme elle devait l’être par...
an!
Louis DELLUC:
ÉDITION : 4°" Octobre 1920
Louvre 22-03
®
2
&
<
Eu
Ë
Kc
5
LAS
5
Ê*
2.
9
=
En
<
®!
9
=
>
=
px
e
9
Es
o
=
e
=
En
ne
©
EE
ds
1
eo
Éz|
ES
1
18
Eu
>
1
LT
o
1
a
12
I
pal
L
S
CON
7
22
=
ES
<
en
w
Ti
o
=
Lol
+—
nl
. A
2
L=
=
Lu
ho]
>
—
=]
o
ee)
rh
«
ee
nt
1
LU
5)
Te
HAGNIT XEIN 9uUID NE OZGEF 00 OZ IPUN'T : NOI.LV.LNASÆMT
s4 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Sécurité pour les Spectateurs.
Trangulité pour les Directeurs.
PLUS D'INCENDIE
et surtout
PLUS DE PANIQUE
dans les CINÉMAS
Appareil Henri AILLAN, Breveté à. G. D. G.
(France et Étranger)
Se place sur tous les Appareils de Projection
sans avoir à les modifier
NOTICE SUR DEMANDE
G. L E N FA N [ s, ne Struts, Masilke
TÉLÉPHONE 61-50
La Semaine Niçoise
À défaut de nouvelles intéressantes à donner aux Lecteurs
du Courrier sur les travaux actuellement en cours dans les
studios de la Côte d’Azur, j’ai la ressource de leur offrir
aujourd’hui les petits potins du jour qui circulent dans les
Cinémas Niçois. Car, malgré la chaleur accablante, les lan-
gues fines et déliées travaillent.
Que faut-il de plus pour être heureux, me disait hier un
artiste de Ciné? Sans faire un pas, sans être dérangé par
un importun, nous accomplissons par ces journées torrides,
des voyages charmants en Scandinavie, en Suède et en Nor-
vège. Nous contemplons des paysages ravissants où les blés
ondulent et où chantent les clairs ruisseaux. Nous aperce-
vons la neige et les glaciers, grâce aux documentaires. Bref,
nous vivons satisfaits... et contents!
Des conversations saisies au vol, il résulte :
— Que l’Amicale des Artistes de théâtre, de music-hall et
de Ciné, fondée il y a deux mois à peine, se constitue sur des
bases solides. Mais, on. élimine, on élimine... Pour en faire
mn 0
partie, il faudra montrer pattes blanches et avoir des papiers
en règle. Tant mieux. Voilà une œuvre utile, à laquelle vont
tous nos souhaits de prospérité.
— Que M. Arthur Bernède fera tourner un film, qui éton-
nera le monde cinématographique et clouera sur place, un
poignard en plein cœur, tous les détracteurs d’Impéria!
— Que des maisons Américaines installeront, cet hiver, des
studios-modèles où tourneront des troupes d’artistes venues
d'Amérique, i
— Que la Société Industrielle Cinématographique est dé-
sormais propriétaire des studios de la Victorine et de la créa-
tion Louis Nalpas.
— Que M. Sandberg est à la tête de la Société des Cinés-
Romans.
— Que Mlle Cessie Pearly, une future Etoile, est en ce
moment à Paris, à la veille de signer un contrat avec une des
firmes les plus connues.
— Que le metteur en scène Jean Durand part pour l’Amé-
rique...
Je m’arrête, car voici l’heure du bain!
Dans les Cinémas !:
Sept Etablissements sont encore au tableau :
L’Excelsior nous donne la joie de voir Fannie Ward, dans
Betty à la Rescousse. :
Le Fémina passe Germinal, d'Emile Zola et Houdint
(19° épisode).
Le Roméo, avec Impéria, 1° épisode, et Rigadin, nourrice
sèche, contente sa fidèle clientèle,
Le Politeama fait applaudir Fabienne Fabrège, dans la Lé-
gende du Manoir.
L’Eden Ciné présente le dernier succès de William Hart :
le Repentir de Rio Jim.
Tivoly donne : Jules César, drame à grand spectacle.
L’Idéal ferme pour 6 jours pour réfection de la salle. Réou-
verture dimanche prochain.
Je m'en voudrais de ne point dire un mot du grand
Concours de Beauté des 49 régions de France, organisé par
Le Journal. Ici, toutes les jolies filles sont en ébullition, et,
Dieu sait, si elles sont légion celles qui peuvent prétendre
au titre de la plus belle femme du Midi, Marseille, Arles:
Montpellier, Perpignan et Ajaccio, n’ont qu’à bien se tenir!
Celle qui aura l’honneur de tenir la bannière Niçoise sera
une concurrente redoutable! Et je ne serais même pas étonné
de voir les Arlésiennes, si belles pourtant avec leurs jupon$
courts, leurs bas de couleur, leurs souliers de satin retenus
par une boucle et leur coiffure assujettie autour du front
avec d'énormes épingles d’or, distancées de loin et battues
par une de ces étranges et effrontées Marseillaises, qui mar-
chent comme une Espagnole, dansant la cachucha.
D’Avignon, la ville des cloches par excellence, à Antibes
où les rossignols chantent, comme à Vérone, sous des gre-
nadiers fleuris; sur toutes les collines parfumées de lavan-
des et autour des citernes ombragées par des figuiers, paï-
tout en Provence on ne parle que du Concours de Beauté!
Quelle sera l’élue?.… Bientôt, nous serons fixés,
PAUL BARRIÈRE.
MATHIAS SANDORF
fera les plus fortes recettes
iNÉ-locarion
‘EcuiPse .
PROCITAINEMENT
dans
DRAME JAPONAIS
Scénario et Mise en Scène de RENE MON'II
36 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Les Succès de l'UNION-ÉCLAIR
“Le Courrier” à Lyon
Lyon, le 23 août 1920.
Comme « Tout le monde » le mois d'août m'a appelé à
Ja campagne. Me trouvant près de Grenoble je n’ai pas laissé
passer l’occasion de rendre visite à mon excellent et très
sympathique collègue Issaly qui présentait dans son établis-
sement type La Dette de la maison Harry. Un très bon or-,
.chestre, une salle comble et enthousiaste, un succès !
A Lyon, La Scala, toujours favorisée, donnait Le Pirate du
Saint-Laurent interprété par May Allison et L'Orgueil de la
Faute, comédie dramatique, deux grandes bandes formant
un ensemble parfait. £
Grolée Cinéma. — Un bon point à cet établissement qui a
présenté à ses habitués Chouquette et son AS (Pathé) d’après
le vaudeville de Hennequin.
Le public a paru enchanté de l'intention du directeur qui
a tenu à varier ses spectacles : après les frissons et les lar-
mes ce fut, cette semaine, Rigadin qui donna la vraie note
comique.
Aubert-Palace. — Décidément cette superbe salle admira-
blement bien dirigée a définitivement conquis la faveur du
public lyonnais. Après La Demoiselle de Magasin (Harry),
interprétée par la délicieuse Alice Brady, cette semaine nous
SYNDICAT DES
ou susceptibles de leur oftrir leurs services.
OPÉRATEURS DE PRISE DE S
SYNDICAT PROFESSIONNEL INDÉPENDANT
luscrit au Répertoire de la Préfecture de la Seine sous
MM. les Employeurs, Directeurs et Metteurs en scène recherchant un Opérateur de prise de vues sont
priés d'adresser par correspondance leurs offres d'emploi au secrétaire du Syndicat, M. RINGEL, 2, rue
Legemptel à Vincennes, qui leur soumettra, par retour du courrier, la liste des Opérateurs disponibles
TT
avons été enchantés de voir à l'écran Le Précurseur (Aubert)
d’après le roman de Mare Twain.
Toutes nos félicitations à l’aimable directeur, M. Botex,
qui sait obtenir des salles combles et peut se flatter de savoir
satisfaire son public. ni.
Majestic. — Les amateurs du film américain ont pu $€
réjouir et à bon escient : Conqueror (Kox) a obtenu un Sue
cès mérité. \
Et pendant ce temps M. Davidson dirécteur de Fantast0
fait aussi comme les autres : il villégiature en Savoie.
A la prochaine réouverture de: son établissement il nous
a promis des merveilles ainsi que du reste la sympathique
Mme Chantelot qui fait transformer complètement son Ciné-
ma Moderne que tout Lyon voudra voir. Attendons !! :
Notre camarade et ami M. Gazel modifie la disposition dé
sa grande salle de la Gaité Gambetta. Entraîné dans le tour”
billon des transformations, il ne sera pas prêt pour la date
qu'il avait fixée pour la réouverture de son établissement:
Ce sera paraît-il, pour la première semaine de septembre:
Les habitants de « la Guille » sont désorientés, il leur man:
que la Gaîté Gambetta, mais patience! car sous peu aussl
M. Solore, retour des vacances, Va ouvrir le Cinéma Glorid
et reprendre ses premières visions.
Sannr-JEaN Boucne D'Or.
“Le Courrier” à Marseille
RENEARE
Modern. — L'œuvre splendide tirée du célèbre roman de
Tolstois: Résurreclion avec Maria Jacobini (Pathé) et Un
dangereux petit démon, avec Miss Texas Guinan-Bebert.
Comœædia. — Quittant les steppes glaciales de la Russie:
où le Modern nous avait convié, nous revenons à notre bon
soleil du Midi, que nous retrouvons dans Une idylle à Nice;
vraiment bien interprétée et mettant en évidence les splen-
durs de notre grande ville mondaine méridionale. Bonne
partie de rire en voyant Zigoto, vicomle par amour (G. Petit-
Vitagraph), et les amis des toutous sont bien servis en fair
sant un tour à lL’ « Exposition canine ».
Régent. — Florence Reed y est, non pas En chair et en 0$;
c> qui pourrait bien lui arriver un jour, mais dans un su”
prbe film Briseur de Lys (Pathé), drame émotionnant jus”
qu’au coup dé théâtre final. Et comme il y a toujours des
spectateurs qui veulent rire, rire aux larmes, Business avan
{out a été choisi pour eux.
Fémina. — Gaumont : La vie pour la vie, un émouvante
comédie dramatique fort bien interprétée (Film Ermolieff):
Conan Doyle a passé cette semaine à Marseille et n’a, pas dû
être faché de voir que sa Nuit tragique de Sherlock Holmes
était à l'écran. Après avoir fait dresser les cheveux sur Ja
tête de nos concitoyens il a repris la route vers l'Australie
et nous l’oublions déjà, tellement Un père dénaturé (Para
mount), nous fait rire.
R. HARRASSOWITZ.
es D MER RS
Si vous désirez recevoir régulièrement * Le
Courrier ”, souscrivez un abonnement:
Pour la France: 2Otr.; Pour l’Etranger : 30 fr.
VUES CINÉMATOGRAPHIQUES
le numéro matricule 3334 (Loi du 24 Mars 1884)
Le Président
rançai’e :
LE
DROI
VCÉRATTO de ,
ÎMaurice de Mar @}
Inye _. ee.
CA euaru.
D'ociete des
FILMS ECLIRSE
! rue D Lazare. ns
eorge/LANNC/ D F DR
dan Na |
|
nn Le
= LL
Dans le DROIT}
droit de conscienct
sentiment de l’hom
médecin ?.… gs
Le problème est ! si
l’âme pure sait paie
la force de l’abné£ül
=. il
000000000000 1
Publicité :
Je +
9 #9 TROIS AFFICHES 2 9
10 PHOTOS ARTISTIQUES
6 AGRANDISSEMENTS
NE 50 x 60 js
|| ATUTE DHHU
ÎT o TUER ,
Die ii =
D. |
nn:
IE
ÆE
Va
lu
mt (UE
Sfcénario de Maurice de MARSAN
Mise en Scène de Ch. MAUDRU
DENEUVE
INTERPRÉTÉ PAR :
JACQUET - MANGIN
ET
PTIT CEA LELLLLCL LIL TELL LEE LCELTLE LE CETTE TE TETE TETE TETE ES PET TT ESS TUTO T NT PET PESTE TE
Libre pour tous Pays
CELTELELELEL EL LEE LI
LLLEEETECEE LEE TEE
TITI NTTETENE EE LINE CELL TEEN LEO EL CNET EEE EELTEEEECECEELELECTENE EST ENCEETETENERETENTEEEE TETE TE TITI TU)
HEHAIHIUR TNT #l
INÉ-IOCATION
ÎNE-JOCATION
- ECLIPSE - mm
- FCLIPSE :
au même titre que
imanasi FORFAITURE rurus
Le Droit de Tuer ?
est un drame de la vie.
De cette œuvre puissante une émotion noble
se dégage. C’est l’histoire de la lutte éternelle
entre
{’Amouret le Devoir
#% La sobriété de l’interprétation prête aux
personnages une allure de vérité. Il semble
qu'ils vivent réellement les phases tragiques
du drame, et le spectateur se laisse prendre
par ce jeu simple et émouvant. % #4 %
[FTETTLRPEEENELEELELEEEPELERRREEREILESCEEEPR ERP ERSEPREREEEE
PRÉSENTATION SPÉCIALE
RAANAAEN AN ANRNRNRSREIRS , EL
| Wan Le 2 Septembre
à 10 heures du matin
= NU
Magnifique
[E
le
CL
{
Il
FEES 2 cu masranves MN,
den nt ense uns : 24, Boulevard Poissonnière nnnnreremememsasnnes
iNÉ-JocATION
-FCLIPSE -
le 15 OCTOBRE
sortira le Premier Épisode
TUE LA MORT
Film en 12 Épisodes de la Société des Cinéromans
HITEO-De Z2C
RETETECE 2e.
mis en scène et interprété par
René NAVARRE
Roman de Publié par
M. Gaston LEROUX “LE MATIN”?
42 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Une évocation $grandiose
Tard, dans la soirée de mardi, après la fermeture des
bureaux, la semaine dernière, Le Courrier recevait le télé-
gramme suivant:
Le Fraper - 28, BdSt-Denis, Paris
Fontainebleau-826-36-17-16-:5
Tournons demain Mereredi scene des
adieux Fontainebleau dans film
‘‘Agonie des Aigles’'’.Serions tres
honorés de votre présence. Pourriez
prendre train dix heures cinatante
cinq, auto sera gare arrivée.
Salutations.
Duvivier
Cette aimable invitation ne parvint donc à la rédaction
que le lendemain mercredi. Le temps matériel faisait défaut
pour prévenir notre Directeur qui était allé passer à la brise
du large en Bretagne quelques semaines de repos après une
forte grippe qui l'avait contraint à battre en retraite.
Nous regrettons bien sincèrement de n'avoir pu nous join-
dre à nos aimables confrères Dureau, du Ciné-Journal,
Boisyvon, de l'In'ransigeant, Vérhylle, de l’Ecran, et bien
d’autres qui assistèrent à cette splendide évocation historique.
Le Courrier s'en excuse auprès de MM. Georges d'Es-
parbès, Bernard Deschamps et Duvivier. Mais il espère
bientôt applaudir l’œuvre terminée qui est une des plus belles
pages de notre glorieuse histoire.
Les Petits Jeux... Olympiques
Les Olympiades d'Anvers connaissent un succès sans
précédent. Une foule nombreuse est venue là pour acclamer
LE ——
tabl HERMAGIS,
Les OBJECTIFS HERMAGIS
sont les SEULS qu'il est
inutile de recommander
aux Exploitants
É parce qu'ils Leur sont DEMANDÉS
= = par leurs Opérateurs
pticiens Const”, 29, Rue du Louvre, Paris (2°)
Adresse télégr. : Hermagis-Paris — Téléphone : Gutenberg 41-98
MP A A ere AE et A 0 EL ne
les athlètes des différents pays et pour voir ce spectacle vrai-
ment unique.
Dans l'antiquité, le premier jour des fêtes olympiques;
qui duraient alors cinq jours, avaient lieu les processions:
cérémonies diverses et les sacrifices.
De nos jours, certaines pratiques ont encore subsisté n0-
tamment celle des sacrifices que l'on pourrait appeler plus
exactement ‘les petits jeux. olympiques.
La direction des Olympiades d'Anvers avait probablement
décidé que les dits sacrifices eraïent supportés par la Presse
animée, et à cet effet, quelques jours avant l'ouverture des
jeux elle adressait une lettre à nos grandes firmes de repor-
tage photographique, telles que Pathé, Gaumont, Fox-Film:
‘eur offrant pour dix mille dollars, soit environ 150.000
francs, avec les fluctuations du change, l'exclusivité de la
prise de vues des jeux olympiques.
Le sacrifice ne fut pas accepté et les dites maisons en-
voyèrent à Anvers leurs opérateurs. Leurs confrères reporters
et photographes pénétrèrent dans l'enceinte sur simple pré-
sentation de leurs cartes, mais quand les opérateurs voulurent
en faire autant on leur réclama la modique somme de deux
mille francs.
Que faire? Les verser et pouvoir ainsi prendre les dif-
férentes phases des jeux? Refuser et priver de ce fait des
millions de spectateurs d’une manifestation chantée dans tous
les journaux du monde entier?
Les envoyés des maisons se rallièrent à la première solu-
tion et versèrent donc les deux mille francs demandés. De
leur fauteuil les fidèles de l’Ecran purent donc applaudir eux
aussi les athlètes quelques jours après. Tout le monde ne
peut pas aller à Anvers.
Ce fait étrange mérite d’être signalé. Il est en effet inadr
missible que la Presse animée ne soit pas traitée avec les
mêmes égards que son aînée la Grande Presse. Les deux
faisant œuvre d’infcrmatrice on ne peut admettre qu'une
ceule et unique règle. Il est pénible de constater qu'un esprit
de ‘'ucre vienne jeter une note discordante dans l'harmonie
de manifestations aussi imposantes et grandioses.
LE PILOTE.
(Anciennement : 18, rue Rambuteau)
DAME
44 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE a |
C4
SUR L'ECRAN
AVIS
Nos lecteurs sont instamment priés, lorsqu'ils
nous écrivent une lettre nécessitant une réponse où
une transmission de vouloir bien joindre un timbre _
à 0.25. Nous les avisons, en même temps, que nous ne
faisons aucun envoi contre remboursement et que
toutes les commandes d'abonnement, de volumes ou
de publicité doivent être accompagnées de leur
montant. Il nous est matériellement impossible, au
taux actuel des marchandises, de procéder
autrement.
CHANGEMENTS D'ADRESSE
Tous les changements d'adresse doivent être
accompagnés de
O fr. 75
en timbres pour frais de réimpression de nouvelles
bandes.
—_—_—__—_—_—_——_ EEE
Remerciements.
MM. René Besse, Cormeilles-en-Parisis (Seine-et-Oise) ;
CAUDRILLER, Bezons (Seine-et-Oise) ; NEUVILLE, Crépy-
en-Valois (Oise) ; Jean DEHELLY, Hennequeville (Calva-
dos) ; Charles CHARLY, Meknes (Maroc) ; THuoc, Tuyen-
Quang (Tonkin) ; Albert DIEUDONNÉ, Eze-sur-Mer (Al-
pes-Maritimes) ; César VANHAUTTEGHEM, Wattrelos
(Nord) ; Mlle HuTT, Orléans (Loiret) ; Phocéa-Location,
à Bordeaux (Gironde) ; Phocéa-Location à Lyon (Rhône) ;
Phocéa-Location à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; Phocéa-
Location à, Nancy (Meurthe-et-Moselle) ; M. Juan SALA,
Barcelone (Espagne), sont avisés que leur abonnement au
Courrier Cinématographique est inscrit.
Nous leur adressons tous nos remerciements.
LA DIRECTION.
Es
Que fera D. W. Griffith ?
Sous la présidence de D. W. Griffith vient de se fonder
récemment une gigantesque société d'édition au capital de
50 millions de dollars dont le siège social est situé dans l'Etat
de Maryland. Un banquier de New-York et un financier de
Chicago sont parmi les directeurs. On dit que cette com-
pagnie ne s’occupera pas seulement de cinématographie, mais
encore de théâtre depuis le genre vaudeville jusqu’au grand
opéra.
Le fait que D. W. Griffith appartient déjà aux « Big
Four » semble laisser entrevoir une rupture dans ce dernier
groupe, car il est bien évident que le célèbre metteur en scène
ne se pourra partager entre deux aussi puissantes affaires, et
sera obligé de choisir l’une ou l'autre.
“ Vos succès sont la base des nôtres”:
Travailler pour soi en travaillant d’abord pour les autrés
voilà qui est peu banal à l'heure présente. La Select Picture
veut agir ainsi: Et elle commence déjà par mettre en pra”
tique sa devise:
« Vos succès sont la base des nôtres » en offra
Directeurs de Théâtres, des films tels que La Maison de #
Douleur et Un Bon Copain (de Selznick Pictures) avec 4
vedettes O’Brien et Elsie Janis!
La Select sait bien que le succès ne s'obtient qu'e
nant au public des pièces dont il retient quelque chose
joyeux et d’intéressant. L.
Et pour la gaieté voici Bill Bockey! Bill Bockey l'in
table comique que la Select nous présente! Cet incompara
pince-sans-rire, cet acrobate de grande valeur, complémel
indispensable des magnifiques programmes de la Select,
enrichir tous les cinématographistes.
Elle est psychologue la Select! Elle a deviné qu'e
vaillant au succès de ses clients, elle travaillait à son pr
succès.
C'est beau et ce sera fécond!
-
nt aux
n do!’
de
n tra”
opé
Précisions.
Le Courrier annonçait dans son dernier numéro la diss®
lution de la Société Guilbert et Coissac. Le complémell
d'information que nous donnons ci-dessous est tiré d
Cinéopse, que dirige notre excellent confrère M. Coissac"
« Le 20 juin dernier, MM. Guilbert et Coissac g
décidé, d’un commun accord, de dissoudre à l'amiable
Société qui portait leur nom; chaque associé reprend sa P ac
dans la grande famille qu'est la Cinématographie français
M. Guilbert continuera, comme antérieurement, d’exploitt!
la maison de l’Allée-Verte et M. Coissac, ,tout en restal
directeur-propriétaire du Cinéopse, prendra, à la date
1e octobre, la direction des services de vente et d’achat d
matériel cinématographique de la Maison du Cinéma.
te
Le Simoun. |
Plusieurs grandes firmes de la Métropole ont l'intenti®!
de tourner prochainement une suite de films en Tunisie. ,
Les artistes de la « Jupiter », Société nouvellement crée
sont actuellement à Tunis.
Ces artistes « tournent » un épisode d’un grand film: Le
Simoun. Celui-ci a été commencé dans le Sud-Algérien 1
Bou-Saada et dans les ruines de Djemila. ,
Parmi les artistes venus pour « tourner » ce film, citoñ
M. de Merly, administrateur; M. Roussel, metteur ee
scène : Mlle Emmy Lynn, la grande artiste parisienne?
M. Marcel Vibert, M. Bogaert, M. Medor; M. Alber
Bras: M. Daltour, Mlle Fille, Mlle Satel, etc., etc.
Ajoutons que deux charmantes artistes du Théâtre 1 |
plein air, Mlles Colette Smith et Rosel, ont été sollicité®
pour prêter leur concours à l'exécution de ce film.
FRANCIS
DUREC
Princesse DOUDJAM
GASTON JACQUET
LEONID VALTER
DANS
L'AMÉMRICAIIN
Drame de mœurs et d'aventures basques
:: composé et mis en scène par :: ::
LOUIS DELLUC
46 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
em
Information.
Nous apprenons avec un réel plaisir que M. C. Ebéoglou,
installé il y a quelques mois à Paris, a commencé ses achats
sur une grande échelle.
Plus de soixante mille mètres des films français choisis ont
été déjà expédiés en Egypte et aux Balkans par M. C.
Ebéoglou qui est en train de s'installer aussi en Pologne et
en Tchéco-Slovaquie. Notons que parmi les films achetés
figurent Le Lys Rouge et L'Holocauste, de M. de Marsan,
Gosse de Riche, La Révoltée, Arthur Flambard, Impéria
et Tue la Mort.
ex
La belle dame sans merci.
Le dernier film de Mme Germaine Dulac, à peine achevé,
vient d’être présenté à une maison anglaise, avec laquelle la
Société D. H. a passé un important accord.
Je
Auteurs de scenarii, si vous voulez vous
faire jouer...
La Société de productions cinématographiques « L. Morat
et P. Régnier » met à l'écran tous genres de pièces, drames
et comédies.
Envoyer manuscrits à examiner à M. Courau, correspon-
dant de la Société, 32, rue des Vignes, Paris (16°).
eu
Gros Potin.
Qui dira pourquoi et comment un permis d'exportation
de 5 millions de francs à destination de l’Allemagne a été
accordé a M. PIL1Mex-chef de la S PC Alec.
etc. Mystère, discrétion ou. autre chose?
Nous poson; la question à qui de droit.
Lg
Séductions.
La Ciné-Location Gaumont fait admirablement ce qu'elle
fait. Elle nous présentera cet après-midi, 28 août, à 2 h. 30,
au Gaumont-Théâtre, 7, boulevard Poissonnière, un grand
fm, La Cité perdue. L'invitation qu’elle lance à ses amis
est un petit chef-d'œuvre d'originalité et de bon goût. On
ne saurait lui résister tant elle semble séduisante.
Félicitons la Ciné-Location Gaumont qui sait ainsi appor-
ter un véritable souci d’art dans les moindres détails de ses
manifestations.
Prix défiant toute concurrence
Successeur de E. GALIMENT
Tableau de Distribution tout en marbre blanc
AVEC OÙ SANS RHÉOSTAT DE RÉGLAGE
Système BURY, breveté S. G. D. G.
RÉGLAGE PARFAIT, SOLIDITÉ, INCOMBUSTIBILITÉ
Concessionnaire exclusif: Æ®. JULIA'T
24, Rue de Trévise :: PARIS (9:)
TÉLÉPHONE : Bergère 38-36
Ea Revanche du Film Français.
Il paraîtrait.… que Lina Cavalieri et Lucien Muratoït
tourneraient pour la première fois un film en France: Le
scénario aurait été écrit par un auteur français. ;
Ces deux grands artistes n’avaient tourné jusqu'alors qu éb
Amérique et en Italie.
ee
La Vague de Baisse.
Une décision des principaux Editeurs s’occupant de Tech
nologie et de Sciences appliquées, a porté à 100 0/0 le
majoration des prix de Catalogue, qui était jusqu'à présel
de 50 0/0.
L'application de cette mesure datera du 1° septembié
prochain.
us
André Séchan.
Nous avons le plaisir d'apprendre que le distingué et jeun
artiste André Séchan est à la veille de terminer sa première
série de films comiques connus sous le nom déjà fameux
Frilzigli. Nous sommes heureux de noter l'effort accomP)
par notre excellent compatriote dans ses dernières création
et en particulier le progrès et le soin qu'il a apporté dan”
son jeu et dans la mise en scène de ses scénarios. Nous lu
crions bravo! et anticipons en pensant qu'il pourra not
tourner d'ici peu des films d’allure fine et française. Le suc”
cès obtenu déjà par ses premiers films le aisserait suppose!
Ce
Annuaire de la Cinématographie Belge.
Le Courrier vient de recevoir l'Annuaire de la Cinémd
tographie Belge. Ce vade-mecum de tous les cinématog/?
phistes, édité par la Publicité Lichining, est admirableme?
présenté et rédigé et contient de précieux renseignements si
tout ce qui a trait à notre indurtrie.
Des listes complètes des personnalités cinématographiqu
du monde entier, les adresses d'artistes, metteurs en £cë*
éditeurs, loueurs, spécialistes, y sont publiées.
Il y a là un véritable effort réalisé et nous ne saurions
encourager nos amis en leur conseillant de demander à
Publicité Lichtning, 2, place de Brouckère, à Bruxelle*
l'Annuaire de la Cinématographie Belge, qui est veñ
Jar 20: |
trop
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 47
LES ESSAYER... .
c'est LES ADOPTER.
Charbons spéciaux
pour PROJECTION, CINÉMAS, THÉATRES
et MUSIC-HALLS
CONTPTETEE NTI E TEE TEENM REINE CEIIITEIEIITIN TELE E EL EEE EE LE LLLLEELEL LIL LUELEELELE LEE EEEEEEE EEE LUN
EF. BROCHIER
MARSEILLE : 81, Rue Senac - MARSEILLE
Arte y Cinématografia.
Le dernier numéro du grand périodique espagnol Arte
D Cinématografia nous parvient à l'instant. C'est une véri-
table œuvre d’art d’un luxe sans précédent.
Il nous est agréable de constater que le numéro est placé
Sous les auspices de M. Louis Lumière, dont une belle photo-
graphie illustre la première page. Ceci prouve que l'inventeur
u Cinéma est universellement honoré. Nous nous en réjouis-
Sons.
Le numéro ne compte pas moins de 300 pages illustrées,
es poitraits des vedettes les plus aimées du public. Tous
es pays sont représentés. Des articles d’une parfaite docu-
Mentation complètent ce volume.
. Tous nos compliments à notre confrère ainsi qu'à tous les
Journalistes qui ont apporté leur contribution à l'édification
=. ce monument bibliographique de première valeur artis-
ique.
Notre éminent collaborateur Simon-Max nous envoie des
onnes nouvelles de Mers-sur-Mer où il villégiature actuel-
ement. Notre collaborateur et ami Roger Irriera nous écrit
es Pyrénées où il excursionne en ce moment et nous dit son
legret de ne pas avoir avec lui un appareil de prise de vues.
Le Courrier les remercie de leur attention et leur souhaite
Une bonne continuation de leurs vacances.
Si vous êtes difficile, vous pourrez satisfaire vos exigences
h assistant à la présentation spéciale des films: Varayana,
Téverie pathétique de Léon Poirier, film Gaumont, série Pax,
ét Le Mariage de Joujou, Svenska-Film, exclusivité Gau-
Mont, qui aura lieu le samedi 11 septembre, au Gaumont-
Palace, à 14 h. 30.
e Comptoir Ciné-Location Gaumont a l'honneur de
ous y convier.
Après s'être appelé successivement: La Plage Noire, Une
Fille hardie, Celle qui ose, le prochain film de D.-W. Grif-
fith s’intitulera La Fleur d'amour.
La Société des Films Eclipse a présenté devant une
Assemblée de Journalistes corporatifs, dans la salle de pro-
jection de l'administration, le film Le Droit de tuer. Nous
donnons en dernière heure le compte-rendu de cette manifes-
tation artistique.
La Fox-Film compte dans le monde entier trente studios
aménagés avec tout le confort et les derniers perfectionne-
ments.
De notre jeune et excellent confrère Ciné-Pratique, sous
la signature de Robert de Nesles, cette définition du metteur
en scène:
« Il sera en résumé, lettré, artiste, architecte, décorateur,
peintre, sculpteur, photographe, c’est-à-dire n’ignorant pas
ces différentes spécialités: Un metteur en scène digne véri-
tablement de ce titre, est une encyclopédie vivante, un La-
rousse en chair et en os, qui conçoit, exécute, réalise, sans
tâtonnements, qui va droit au but, »
M. Maurice Maeterlink annonce qu’il vient d'écrire trois
scénarios qui seront tournés par une firme américaine. L’un
est La Puissance des Morts, dont il a tiré une pièce qui vient
d’être traduite en anglais et sera jouée d’ici peu, en AngJle-
terre d’abord, et en Amérique ensuite par le célèbre comé-
dien John Barrimore.
BILL BOCKEY
BILL BOCKEY
BILL BOCKEY
BILL BOCKEY
comme Bilboquet
Le célèbre Comique américain qui fait pleurer de rire dans:
BILE BOCKEY, commissionnaire
Pyx sentation le 31 Août, à 10 heures,
un Cinéma Select, S, Avenuede Clichy.
SELECT ((j)PicruREs
8, Atenue de Clichy, PARIS
48 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
COMPTOIR DU CINEMATOGRAPHE
Téléph. : ARCHIVES 24:79
H. BLÉRIOT
187, rue du Temple - PARIS
MATÉRIEL CINÉMA NEUF ET OCCASION
Vente - Achat - Echange
Concessionnaire pour la France
et les Colonies de l'Electrocarbon S. À.
CHARBONS LAMPES À ARC ET PROJECFION
GROUPES ÉLECTROGÈNES “ASTER”
Le Courrier a recu la visite de la charmante étoile fran-
çaise Gina Relly. Venant d'Amérique elle se rend en Italie
pour tourner les scènes d’un grand film, et de là, à Londres.
Etoile vagabonde qui brillez au firmament cinégraphique
d’un vif éclat et représentez l’art français outre-Atlantique,
venez éclairer nos écrans de votre sourire et moissonner de
nouveaux succès. Nous vous attendons impatiemment.
Au cas où les Sociétés éditrices m’accepteraient pas un
cahier de trente et une revendications, formulées par l’Asso-
ciation nationale de l’industrie cinématographique, associa-
tion qui groupe les écrivains, acteurs, directeurs, opérateurs
et machinistes de films, une grève générale aurait lieu le
premier septembre prochain, à Londres.
Sous ce titre: Les Pieds à l'Etroit, une maison vient
d'éditer un film dans lequel seules sont visibles les extrémités
inférieures des acteurs. De plus, aucun sous-titre ne vient
interrompre cette comédie, et ce n'est qu’au dernier tableau
que l'identité complète des artistes nous est révélée.
Un film obtient en ce moment un grand succès en Suisse
et dans les pays scandinaves: ce sont les Aventures de Ras-
poutkine, le moine scélérat — qui sous le prétexte d'exposer
la vie d'intrigues du fameux aventurier — prétend dévoiler
les mystères de la Cour de Russie. Il serait intéressant de
connaître où ce film a été conçu et tourné.
Il y a en Italie 82 Sociétés d'édition, représentant un
capital de 900 millions de lires On y compte un millier
Téléphone 40, à Vert (S.-à&-0.)
ÉTABLISSEMENTS
OPTIQUE ET MÉCANIQUE DE PRECISION
AUFFREVILLE, par Mantes (S.-&-0O.)
d'étoiles de première grandeur, deux mille artistes de second
plan et une armée de figurants. Plus de 6.000 mécaniciens
peintres-décorateurs, etc., etc., sont employés par les « st
dios » et l'exploitation seule nécessite un personnel qu'on
évalue à 50.000.
Maë Murray, la gracieuse artiste, va arriver prochaine
ment à Paris. On annonce, en outre, l’arrivée en Europe de
Jack Pickford, Olive Thomas, Norma Talmadge, Constance
Talmadge, Dorothy Gish, étoiles américaines bien connues
sur nos écrans.
Le Conseil d'administration de la Société internationale
des « Cinématographes Edmond Bétancourt », a pris là
décision, conformément aux statuts, de transférer son siège
social, 5, rue Saulnier, à Paris (9°).
On nous mande de Belgique que M. Demarquay, de
Rouen, a été nommé directeur de l'Agence de Ciné-Locatio®
Eclipse, à Bruxelles.
Le Conseil municipal d'Evreux, dans une de ses récentes
réunions, avait à examiner une demande de MM. Charnauli
et Mertz, demeurant à Paris, tous deux administrateurs de
la Compagnie Vitagraph, dont le siège est à Paris, tendant
à donner au théâtre municipal des séances cinématographi"
ques.
Le Conseil municipal a accueilli favorablement cette de-
mande.
Il paraîtrait que Henri Collen, l'acteur bien connu, aurait
l'intention de monter une Société d’édition de films.
M. Sandberg était récemment de passage à Genève. Il
s'est rencontré dans cette ville avec M. Edmond Benoit”
Lévy.
Les deux premiers films tournés par la firme Les Films
Camiques, dont l’humoriste Cami préside aux destinées
auront pour titre: Les Deux Mousquetaires et Demi et Les
Gaïîtés de la Terreur.
Les Anglais vont avoir leur Los Angelès. Une commune
de l'Angleterre méridiona!e, [slington, se couvre de studios:
On dit que Ciné-Tribune serait repris par notre excellent
confrère Quellien et paraîtrait désormais comme supplément
hebdomadaire du luxueux périodique Le Film.
LES OBJECTIFS CINÉMATOGRAPHIQUES
° @H ANMECDER
SONT RÉPUTÉS DANS LE MONDE ENTIER
Parce qu'ils sont les plus fins, les plus lumineux et les plus économiques
F. FALIEZ
AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE
16, Rue Grange-Batelière -- PARIS
See
SAUT Mr Te
PAL N mp SE
DEEE
Ver SSP Ne
mr
PAPER
Le Film d’Art
présente
EVE FRANGIS
et
SIGNORET
dans - 4 ' 11 ; :
(1
LE SILENCE à
Scénario et Mise en Scène de
M. Louis DELLUC
A
Sie ECS
COMÉDIE DRAMATIQUE EN 2 PARTIES < L ;
LE FILM DART
er. c
ÿ
Cie Gle Française de Cinématographie
CREER EEE EE EE CEE EE EEE EEE VTT
Un Grand Film
Présentation à la Salle Marivaus |
PIRATES
Un chef-d’ œuvre |
ce G° Française
Film Sensation)
= : |
LIEUTENANT
de Cinématographie
le célèbre Aviateur Américain qui vier!
Cé drame angoissant ouvrira la série des
SERVICES DE LOCATION : 4 |
16, Rue Grange-Batelière -- PARIS
NN
| . Une date àRetenir !
k Lundi 13 Septembre
L'A
exécution et d'audace
ht PURE, e
“'prété par. le =. (Universal-Jewel
LOCKLEAR PRE
être victime d’un accident mortel
1
Srands films qu ere la saison
CR
RE
|
SUCCURSALES - A :
Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Nancy, Toulouse, ue Brixelles
its
S>
{ tn
à.
| sms
Le”
/
L'AGENCE GÉNÉRALE
CINÉMATOGRAPHIQUE
Le £ t
présente
Anita King
et
Victor Moore
dans
De l’Océan
à l'Océan
COMÉDIE DRAMATIQUE
en Quatre Parties
(American Pictures Corp.) h
Cie Générale Française
de Cinématographie
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Re ©
cd MM. les Actionnaires de la Société Pathé-Cinéma (An- |
lens Etablissements Pathé F rères) tiendront leur assemblée |
FXtraordinaire le 16 septembre, à 10 h. 30, rue Blanche, 19.
(P. A. 21-8.20) Le VERITABLE
MMles Actionnaires de la Société des Entreprises Ciné- POSTE OXYAC É TYL É NIQUE
Matographiques Adolphe Osso tiendront leur assemblée cons-
pire le 20 août, à 15 heures, rue Saint-Honoré, 416. —
(P. À, 17.8.20.
à M. Jounet a vendu à M. Chéron le Cinéma qu’il exploi-
At 17, rue Saint-Maur-des-Fossés. — (P. A., 21-8-20.)
MM Adam et Cie ont vendu à M. Debrugne l’exploita-
tion de fil S : Gi Sie N .
ms cinématographiques qu'ils exploitaient à Paris, e ne
ee qui donne la lumière
L rue Baudin. — (P. A., 19-8-20.)
; la plus puissante
M. Mouilleron a vendu à M. Wilson le Cinéma qu'il après l'arc électrique
xbloitait 12, rue Guy-de-la-Brosse, à Paris — (P. À.
19.820) PORTE LA MARQUE
| uvant acte sous signatures privées, en date à Paris, du Cl- DESSOUS
août 1920, M. Ch. Demarche, dit Frémy, demeurant à
ge D-Plaisance (Seine-et-Oise), 22, avenue Gabrielle, a
B Ë à Mme Claire Marchal, veuve de M. Louis-Henri
: cs demeurant à Paris, 192, avenue Jean-Jaurès, son
out au bail des lieux, dépendant d'un immeuble situé à
euilly-Plaisance (Seine-et-Oise), 40, avenue de la Station,
Ans lesquels est exploité un cinéma connu sous le nom de
Modern Cinéma ».
mou en jouissance a été fixée au l°' septembre pro-
Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues au plus tard
{
parfait doivent exiger cette marque sur
les appareils et refuser les imitations.
ans les 10 jours qui suivront la présente publication, entre
$ mains de Mme Vve Brunet, au domicile élu à Paris, TOUS LES EXPLOITANTS soucieux
lue de Turbigo. — (P. A., 22-23 août 1920.) d'obtenir en toute sécurité un éclairage
pi termes d’une délibération en date du 29 mail 1920,
0 ie par un procès-verbal dont un extrait est demeuré
ê pe à la minute de l’acte de déclaration de souscription
10 Versement, une assemblée générale extraordinaire des
Onnaïres de la Société anonyme dite: « Exploitations
à Does et Cinématographiques », dont le siège social est
73 Garenne-Colombes (Seine), 29 bis, boulevard de la
Publique, a décidé d'augmenter le capital social qui était
200000000000 00000000000000000000000006000000000000000000e
PLUS DE 5.000 RÉFÉRENCES
dans le monde entier
DÉMONSTRATIONS PERMANENTES
000000000000 00000000000000 000000000000 00060000006000
CATALOGUE SUR DEMANDE
PACLIELLILILEEET LT
tovecovssccessoee®
à 1 PRET LE
98 de 500.000 francs, d’une somme de 400.000 francs, Lx
Ut le porter ainsi à la semme de 900.000 francs, par AGENCES
miss: 5 . z de LYON : Fourel, 39, quai Gailleton.
Sion en une ou plusieurs fois et aux époques que déci- BORDEAUX : Lafon, 8, rue des'Argentiers.
“ait le Conseil d'administration, de 4.000 actions nou- BRUXELLES : 26, rue du Poinçon.
Vel D'autres Agences seront créées prochainement.
:€s de 100 francs chacune, toutes à souscrire en numé-
Tai SOYONS ù a :
n Te et à libérer d’un quart au moins lors de leur souscrip-
lon, ÉTABLISSEMENTS
perte assemblée a, en outre, donné tous pouvoirs au
sl d'administration pour fixer la quotité et le taux des J. DEM ARIA
: 10 nouvelles et généralement faire tout ce qui serait : é
SSsaire en vue de la réalisation de ladite augmentation MATÉRIEL CINEMATOGRAPHIQUE
.* Sepital 3, Rue de Clichy, PARIS
(P. A, 22-23 août 1920.) |
L'OPÉRATEUR.
54 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Les Succès de l’'UNION-ÉCLAIR
RMNATOLE
RNA
1
Dernière Heure
/ VEclipse préseite en peût Comité “Le Droit de Tuer”
Une aimable invitation de la Société des Films Æclipse
conviait mercredi dernier quelques amis de la Presse à une
présentation privée du film Le Droit de Tuer.
Une fois de plus M. de Marsan, qui en est l’auteur, a su
nous tenir sous l'empire du drame dont l'intensité grandit
jusqu’au dénouement. L'intrigue se noue dès le début et
l’action se déroule avec une simplicité et une clarté tellement
naturelle, qu’on ressent toutes les émotions des interprètes et
Dieu sait si tout ce drame est émouvant.
M. Maudru a réalisé une mise en scène tellement vraie
et sincère que le mot « mise en scène » ne semble pas qua-
lifier l'adaptation à l'écran, tant elle est intensivement vivante.
Servie par une belle photographie de M. Gondois, elle est
scrupuleusement réelle, et c’est là un grand mérite.
L'interprétation est confiée à des artistes accomplis, for-
mant une troupe des plus homogènes. Mile Christiane Ver-
non, dans le rôle complexe qui lui incombait, fut tour à tour
espiègle, amoureuse, meurtrie, avec une conviction telle
qu'elle parvint à nous y faire aller de notre larme C'est
une artiste de grand avenir qui brillera bientôt parmi les
constellations des étoiles de l’'Ecran. MM. Georges Lannes
est un docteur Mortagne parfait. Par la sobriété puissante
de son jeu, il campe un personnage difficile avec une sûreté
TE
remarquable. Jacquet est un M. Gevrey fort réussi, mais oË
il mérite les plus sincères éloges, c’est dans la composition
puissante qu’il a faite de Gevrey paralysé et frappé d'an
nésie, Cette création sera une des plus marquantes ei
belle carrière. M. Mangin est un bourgeois de province d'un
naturel et d’une rondeur absolument provinciale, Mme Jeanne
Doly, dans le rôle de Mme Mortagne mère, est d’une Sin
cérité touchante. :
Bref, Le Droit de Tuer est un film bien français qu
plaira à tous les publics et qui fera son chemia aussi bien à
l'étranger qu'en France. Ce qui est également une qu ie
A l'issue de cette présentation l’Eclipse, qui toujours ait
bien les choses, offrait un déjeuner à ses invités. La récepti91
fut cordiale, la chère exquise et les vins capiteux. Que peut:
on dire de plus?
Assistaient à ce déjeuner: M. Graëff, Administrateu"
Délégué de l’Eclipse, M. Soulat, Directeur de l’Ecips®
M. Lanzin, Chef de la Publicité, M. Fournier, Chef des
Services de location, M. de Nolhac, du Service Artistique”
Mile Christiane Vernon, MM. de Marsan, Maudru, Geo
ges Lannes, nos confrères Dureau du Ciné-/ournal, Loucheh
de la Cinématographie Française, René Hervouin, du Cour
rier Cinématographique, représentant notre Directeur,
Forge, de Fantasio, Arrigon, des Lectures pour Tous.
En marquant cette petite cérémonie amicale, nous adre*
sons à la Société l’Eclipse et à son aimable direction, je
pression de toute notre sympathie.
RENÉ HERVOUIN:
dé
een —
Les Avant-Premières
FILMS FRANÇAIS PRÉSENTÉS CETTE SEMAINE
Eclipse : Industrie des cotonnades dans la Loire, La Pr
cesse maudite. L. Aubert :. Niko et ses temples. Gaumore
La Farine. Pathé-Consortium-Cinéma : La Révoltée, Less
sacré, avec Jane Renouardt et Max Linder. La queue en {rom
pette. Pathé-Revue.
en quatre parties de M. Maurice Dumas, adroitement mise st
scène par G. Leprieur. Miles Maxa, du Grand Guignol, Yror
Devigne, Madeleine Guitty, MM. Guilhène, de la Co
Française, Jean Dulac et Boucher du Théâtre des Arts, 2°
rent une parfaite interprétation. vo
Janine Silviac, élevée par un père qui l'adore, et lui
une vie heureuse à l’abri de tout heurt, se trouve subitemer
par la mort de ce père, seule, désemparée et pour ainsi di
sans ressources, en face des difficultés de l’existence. jt
Elle se met courageusement au travail. Jolie, elle pare,
à son patron une proie facile et, dégoûtée de cette pren aes
épreuve, elle quitte sa place et trouve un refuge aupres
collaboratrices d’un journal féministe, L’Esclave. .
L’instruction qu’elle a reçue et ses dons personnels lui Pa
mettent de remplir un emploi de rédactrice à ce jour
Déjà révoltée par les épreuves qu’elle vient de traverser, ©
regarde autour d’elle et ses réflexions sont amères. ju
La femme sera-t-elle toujours l’opprimée, et la loi du P
fort règnéra-t-elle toujours sur le monde? ue
Et Janine se révolte, parce qu’elle ne sait pas encore q
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Voulez-vous faire réparer et d'une façon irréprochable,
VOS appareils cinémalosraphiques par des ouvriers cons-
Crencieux el de la partie?
Adressez-vous an MÉCANIC-CINÉ
KÉLIX HE A Be ED SC"
17, Rue des Messagerles (10:)
— ——— 120
Travail exécuté exclusivement par des éx-mécaniciens
de la Maison CONTINZOUZA
APPAREILS DE TOUTES MARQUES
Cette loi du plus fort peut devenir infiniment plus douce,
Pour la femme, lorsque le conquérant qui l’impose est l’'hom-
Me aimé. :
Un viveur, Guy d’Armel, un soir, après une conférence
féministe où Janine a été applaudie, résume cette pensée,
En répondant à la conclusion de l’oratrice : « Et la femme
0it repousser le masque de l'Amour lorsqu'il ne recouvre
Que la grimace du désir », par ces paroles pittoresques :
: Amen, mon doux bébé, jusqu’au jour où Cupidon te fera
lsette! »
Et pour ne pas en avoir le démenti, Guy d’Armel entre-
Prend de faire le siège de cette vertu imprenable bien que
, SON cœur ne soit nullement intéressé dans la question il
Poursuit cette mauvaise action jusqu’au jour où Janine
désarmée. vaincue par l'amour, s’abandonne. La
Elle croyait que Guy d’Armel, loyalement, l’aurait épou-
Sée, mais loin de répondre à cette attente, il l'affiche parmi
ses Compagnons de fêe et un jour, elle surprend les rires que
Provoque l'aventure, contée par Guy lui-même, de la petite
ÉMiniste si facilement vaincue par quelques mots d'amour.
La commotion est trop forte pour Janine. Elle devient
folle et, un soir de Carnaval, le docteur la recueille parmi
un Sroupe de fêtards attardés, que ses propos divertissent.
I la conduit à une maison de santé où, grâce à ses soins,
lle recouvre la raison. Reste à la guérir moralement; Janine
Si cruellement blessée par les flèches de Cupidon, renaîtra
peu à peu sous l’influence d’un nouvel amour sincère et par-
tage,
Un an plus tard, mariée au docteur Duval, elle barre, sur
€ Cahier où elle avait jeté jadis le plan d’un livre, le titre :
‘ La Révoltée », pour y inscrire ce titre plus doux :
Maman
Pages de l’existence d’une femme.
Une réédition de : Le Feu Sacré, avec Max Linder et Jane
Mouardt obtiendra le même succès que jadis.
Max ne veut pas se marier; il sent en lui l’étoffe d’un
omédien et veut faire du théâtre.
ë Son père, qui ne l'entend pas de cette oreille, le présente
4 Mlle Jane de Chipanowa, un superbe parti.
, Mais Jane ne veut pas se marier; les feux de la rampe
l'éblouissent et la subjuguent; elle veut faire du théâtre.
C'est Pourquoi, en apprenant la visite de son prétendant, elle
S EMmpresse de se tirer les cheveux et de s'enlaidir à plaisir,
Andis que Max s'accroche un dentier horriblement saillant
9rs de sa bouche.
âne, priée de chanter, s'exécute de bonne grâce et émet
SS sons tellement acides qu'ils font dresser les.cheveux sur
4 tête de son prétendant. Enfin, priée de faire au jeune
l0Mme les honneurs du jardin, Jane lui joue malice sur ma-
Ce. Max Jui répond sur le même ton, si bien que les deux
Jeunes gens finissent par se prendre aux cheveux, comme
€ Véritables gamins et que les parents, nâvrés, doivent
Enoncer à leur projet... DES
Cependant, Max, qui a oublié sa canne, rentre à limpro-
Le et trouve Jane recoiffée et charmante. Lui-même a en-
ses fausses dents et, tous deux, frappés du coup de fou-
re, S’'avouent leur subterfuge et se confient leur désir com-
Mun de faire du théâtre. Ils se marient...
}
55
qe men os
Mais quel est cet intérieur misérable où la jeune femme
en berçant son enfant, attend l'époux retardaire? Le voici
enfin, ivre et brutal; une querelle s'élève entre eux et Phom-
me assomme la malheureuse dans une crise de colère avi-
née. Est-ce l’intérieur de nos deux amis? Maïs non, les
bravos éclatent soudain, les applaudissements tonnent, la
salle croule : Max et Jane sont devenus deux grands artistes!
Tel est le thénie de cette désopilante comédie, où les deux
protagonistes se montrent plus brillants, plus originaux, plus
irrésistibles que jamais.
Pathé nous présente un ciné-roman d’un genre absolument
nouveau. Le Grand Jeu, a en juger par le premier épisode,
s'annonce comme vraiment exrtaordinaire dans le genre.
Anne Luther et Ch. Hutchinson sont des artistes qu'aucune
prouesse n’effraie. Le premier épisode : Les deux jumelles,
est fort bien réalisée. Nous avons reconnu dans la rédaction
des titres et sous-titres, la verve caustique, l’esprit d'à propos
de notre ami Hebert, et cela ajoute au film un mérite de plus.
Richard Morton, afin de réaliser une prompte fortune, a
été s'installer avec sa femme et ses deux fillettes jumelles,
au Mexique où il possède d’importantes exploitations de
mines.
Sa femme, Doris, regrette New-York et, succombant à
l'ennui et au désœuvrement, s’est laissée séduire par un
aventurier Fred Black.
Un jour, Richard Morton, en rentrant, surprend cette
phrase, dite dans un baiser : « Ne pensons qu’à notre amour,
le reste n’existe pas ».
Malgré sa tendresse pour Doris, il demande le divorce,
en se réservant la garde des deux enfants. Mais Doris s’en-
fuit, en emmenant l’une des deux jumelles, la petite Betty.
À peine le steamer, qui les emporte vers New-York, est-il
à + ou 5 milles de la côte qu’un incendie se déclare à bord,
et que le bateau fait naufrage. « Sauvez l’enfant, supplie
Doris, moi je sais nager. » Mais la malheureuse meurt après
s'être débattue longtemps contre les flots.
a
La Maison de la Douleur
Drame Sentimental
SELZNICK PICTURES
Que d'émotions dans ce film qui est
une phase de l'existence actuelle !
Heureusement quetoutsetermine par
l'Amour, letout-puissant consolateur.,
Présentation le 31 Août 1920, à 10 heures
au Cinéma Select, 8, Avenue de Clichy.
(SELECT
8, Avenue d: Clichy, PARIS
56 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
nm eme po a D À
rite mt Aan ni due mi HN sin © Sas ns
Sté L’'ÉLECTRO-MACHINE
124, Bd Richard-Lenoir — PARIS (11°)
Téléph.…. :
Roquette 52-02, 88-02
3} F MOTEURS
ÉLECTRIQUES }
DYNAMOS
Tableaux et Rhéostats
Stock Réparations
Le lendemain, Richard Morton lit dans les journaux la
nouvelle du naufrage du Magnolia, et trouve parmi les vic-
times, les noms de sa femme et de sa fille, et celui de Fred
Black. Il croit donc le passé à tout jamais aboli et pleure la
mort de son enfant.
Vingt ans s’écoulent, Richard Morton, ayant fait une im-
mense fortune, habite avec sa fille une luxueuse résidence
de New-York, tandis que Betty, la sœur jumelle de Maud,
élevée par Fred Black, est devenue son associée et la com-
plice de ses mauvais coups. Nous voyons autour d’eux Jim,
adroit coquin, dévoué corps et âme à Fred Black, Berney, dit
« Le Rat » prêt à toutes les besognes, et Archibald Robin-
son, qui n’est pas un mauvais homme, majs que la beauté
de Betty attire et retient.
Tandis que ces personnages ténébreux trament leurs com-
plots, Ralph Gordon, jeune millionnaire désœuvré, se pro-
menant du côté de Riverside, aperçoit Maud et s'arrête sé-
duit. Il la voit rentrer chez elle et sa gracjeuse image se des-
sine dans sa mémoire,
Or, ce soir-là, Richard Morton étant au théâtre avec sa
fille, Fred Black profite de son absence pour s’introduire
chez lui et visiter son coffre-fort. Il y découvre un testa-
ment par lequel le multimillionnaire lègue toute sa fortune
à sa fille Maud, son autre fille Betty ayant disparu dans le
sinistre de Magnolia.
Fred Black, qui n’est pas sans avoir remarqué l’extraor-
dinajre ressemblance des deux jumelles, conçoit aussitôt le
projet de substituer l’une à l’autre, Betty est assez rouée pour
jouer ce rôle, et comme elle se croit la fille de Fred Black,
elle partagera avec lui et ses complices sa royale fortune.
Quant à la date de l’héritage, elle pourrait, au besoin, si
elle se faisait trop attendre, être avancée par des moyens
devant lesquels ne recule pas l’imagination de Fred Black.
Cependant, une ennuyeuse affaire vinet momentanément
retarder ses projets. Archibald Robison, attiré par Betty
dans un guet-apens, et habilement dépouillé de 1.000 dollars,
or mtitemmnninhs Sid ER AS
a porté plainte. Fred Black et Betty parviennent à s’enfuir
et tandis que l’un cherche refuge dans un couloir, l’autre se
précipite sous le porche de la maison de Ralph Gordon:
« J'ai été accostée par des malfaiteurs, explique-t-elle, et
j'ai cherché un refuge ici. » Le jeune homme; croyant recon”
naître en elle la jeune fille rencontrée la veille à Riverside,
lui parle de cette circonstance et la fine mouche se garde
bien de le détromper. À ce moment arrive de province un
ami de ‘Ralph, qui vient lfui demander l’hospitalité et Jul
explique qu’il s’est rendu à New-York pour transaction de
titres au porteur. Ralph l’engage à les déposer dans 501
coffre-fort, tandis que Betty correspond avec son complice
par la fenêtre, et l’avertit de l’aubaine qui s’offre.
Fred s’introduit dans la maison dès que Ralph en sort
accompagnant Betty. Mais il ne s'attendait pas à la présence
dans la maison de l’ami de Gordon et lorsque ce dernier
rentre chez lui, après avoir reconduit Betty jusqu’à la villa
des Morton, il trouve son hôte étendu à terre et baignant
dans son sang. :
Le docteur et la police arrivent en même temps « Qui
vous a frappé? demande-t-on au moribond, qui semble s’é-
veiller d’un cauchemar et murmure, en fixant Ralph : « C’est
vous, mon ami, vous! » et s’éteint après cette accusation tel-
rible. .
Ralph pense tout de suite à fournir un alibi en invoquant
le témoignage de Miss Morton. Mais à sa grande stupeur
Maud déclare qu’elle ne le connaît pas et qu’elle le rencontre;
ce soir-là, pour la première fois.
Pathé-Revue, toujours aussi intéressant nous montre su€”
cessivement : J
Un exemple peu, banal de courage féminin. C’est celui
qu'a donné une jeune américaine qui d’un avion plafonnant
à 1.100 mètres, s’est élancée avec succès dans le vide pour
essayer un parachute.
Les animaux d'agrément. Documentaire sur l’alligator;
qu’il ne faut pas confondre avec le crocodile que nous som-
mes habitués à voir dans les jardins zoologiques.
Les Vendanges de Californie. La Californie, productrice
de fruits en abondance, possède des vignobles immenses qui
sont exploités par des procédés qui étonneront nos viticul-
teurs français.
Une plante « insectivore » : La Sarracenia. Cette plante
palustre, de structure bizarre, secrète un suc attirant les
insectes qui, une fois posés et grisés de nectar, sont retenus
dans un long cornet où ils sont absorbés.
La Vallée de l’Indre. Coloris nous montrant certains
« coins » charmants et peu connus pris sur ses rives.
Les Mouvements d’un jongleur analysés au ralentisseur
« P. F. » Le ralentisseur nous fait voir que pour certains
exercices de jonglerie, les mouvements nécessaires sont très
simples, mais qu’ils doivent être exécutés avec précision et
surtout avec une grande rapidité.
Les dernières actualités du Pathé-Journal clôturent cette
présentation tout à l’honneur des établissements Pathé.
École Professionnelle des Opérateurs Cinématographistes de France
DIRECTION : VIGNAL 66, RUE DE BONDY - PARIS
TÉLÉP.: NORD 67-52
Cinématographes de grande
et petite exploitation
Appareils de salon
Chalumeaux oxy-acétyléniques
Tubes d'oxygène
Tubes d'acétylène dissous
Mano détendeurs
Pastilles
Lampes à arc
Tableaux de distribution
Transformateurs
Éclairage à incandescence ‘ Radius”
Condensateurs lentilles
Miroirs ‘‘ Mangin ”
Écrans métalliques et transparents
Enrouleuses, Bobines, etc.
Tickets d'entrée
Cartes: de sortie
B'undes passe-partout
Fauteuils à bascule
Lampes 70 volts
Groupes électrogènes
Moteurs d'entrainement
Rhéostats de réglage
VOIR A NOS MAGASINS LE NOUVEAU POSTE DOUBLE MINIMUM D’ENCOMBREMENT
Cours tous les jours de 10 h. à 12 h., de 14 h. à 17 h., de 20 h. à 22 h.
LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Gaumont : Le Barrage, très belle comédie dramatique in-
terprétée par Wallace Reid. Action très intéressante, très
donne interprétation. Nous donnons les grandes lignes du
SCénario
Yard est un garçon de bonne famille que l'alcoolisme a
Prématurément flétri. Il travaille comme bûcheron. Un jour,
Son contremaître le frappe devant Svéa, sa fille. Yard rece-
Yant les coups sans y répondre est l’objet du mépris de Svéa.
Bientôt il a conscience de son avilissement et de sa lâcheté.
l jure de se corriger de son vice et de se venger:
Or, le contre-maître est un homme vénal servant les inté-
rêts d’une Compagnie propriétaire des droits de barrage sur
toutes les rivières de la région. Cette compagnie est l’adver-
Saire acharné de l'exploitation forestière dans laquelle Yard
travaille comme büûcheron.
Yard se rend compte de la félonie du contre-maître. Il a
réussi à dominer sa fatale passion. Il est maintenant un
lomme courageux et fort.
Se révélant soudainement, il déjoue toutes les manœuvres
Qui avaient pour objet de ruiner l'exploitation, Après avoir
infligé au coupable une magistrale correction, il se met à la
lête des bûcherons et prend d’assaut un barrage que la com-
Pagnie avait construit pour priver l'exploitation de l'eau
‘ourante indispensable au transport du bois.
On énergie rend toute sa prospérité à l’exploitation. Il
€ est récompensé par le directeur... et par Svéa qui devient
Sa femme.
s Le Maitre du Monde, poursuit sa carrière mouvementée
Avec le ge épisode : Le Ranch del Prado.
Le courageux Helmon, ayant réussi à pénétrer dans lhô-
tel Crystal où Lucie est prisonnière, sauve son amie de lin-
Rodie qui consume le repaire des bandits dont Blighton est
© chef. 11 la transporte sur la plage, inanimée. Les cow-
20YS du Rancho del Prado, attirés par la lueur de l’incen-
die, Offrent l'hospitalité à Helmon et à Lucie.
Mais Blighton et sa bande n’ignorent pas la retraite de
UPS victimes. Ils s’approchent du Rancho et découvrent
peratot que Helmon et Lucie, après avoir changé de vête-
nents, sont réconduits par les cow-boys. Une véritable ba-
laille s'engage entre ces derniers et les bandits. Helmon et
UCie, sur le conseil de leurs amis, regagnent le Rancho tan-
IS Que la lutte continue.
5 lais Blighton et Watson, profitant du désordre, ont égale-
lent regagné le Rancho. Helmon est frappé traitreusement
Par Watson. Inanimé, il est attaché sur un cheval et conduit
Sur la plage.
2e bandits le lient à un rocher à fleur d’eau, que la marée
Q ntante va bientôt recouvrir. S’il ne révèle pas l'endroit
Mise trouve le sac mystérieux convoité par Blighton, il
Périra noyé, sous les yeux de Lucie impuissante.
nn tine de pêcheur est un intéressant dessin animé. La Fa-
& un curieux documentaire.
Aubert : Niho et ses temples est un très curieux plein air.
. Vainqueur de Marathon, comédie burlesque de la célèbre
Tle des Sunshine Comédie. Le Théâtre de la vie, est un
se héroïcomique d’après une légende de Shakespeare.
ne qui paie (réédition), comédie dramatique fort bien
“Tprétée par Bessie Barriscale.
Eclipse : Industrie des cotonnades dans la Loire, très bon
d Umentaire nous montrant les différentes phases : Le car-
8e, la mise en bobines, le dévidage, la mise en cannettes,
PYGMALION ”
Nouveau PETiT MOTEUR. — COURANT UNIVERSEL
Marchant indifféremment sur continu ou
minium, — Roulements à billes, Simple,
R. JULIA, Successeur de E. GALIMENT
24, Rue de Trévise, PARIS -9S°:
TÉL. : BERGÈRE 38:86
57
alternatif. — Flasques alu
robuste et de construction soignée.
les métiers à tisser, le métrage des pièces, la vérification du
travail. La Princesse maudite est un drame fort bien inter-
prété et réalisé. Une poule de choix, assure la note comique
de cette présentation.
Agence Générale Cinématographique : Dans les montagnes
de Laponie est un agréable voyage qui nous promène à tra-
vers des sites grandioses. Le Silence, comédie dramatique
de Louis Delluc interprétée par Eve Francis et Signoret.
Totoche la Bohémienne, comique. De l'Océan à l'Océan est
une intéressante comédie dramatique et. sportive. Une réé-
dition de Charlot déménageur, termine la séance.
Fox-Film : Rats de cave, dessins animés où. les deux insé-
parables Dick and Jeff sont toujours aussi drôles. Nuit d’o-
rage, comédie dramatique interprétée par Gladys Brockwell.
Quelques coupures pourraient être avantageusement faites
dans le film. Mabel shéri..ff est une suite d’aventures bur-
lesques de la célèbre série des Sunshine Comédie.
On a présenté cette semaine 21.947 mètres de films. La
production française y figure pour 4.596 mètres.
Les quatre maisons suivantes, que nous nous faisons un
plaisir de citer, ont contribuer à cet apport de métrage natio-
nal.
Ce sont : Eclipse, L. Aubert, Gaumont, Pathé-Consortium
Cinéma.
(EEE EU
DES ANGLES.
Un bon copain
Grande Comédie
SELZNICK PICTURES
Non seulement dans ce film, mais
encore pour les directeurs et leur
public, Elsie Janis se donne elle-
méme ce titre de ‘bon copain’ ,car
elle a toujours été un prototype
de gaieté et de bonne camaraderie,
Présentation le 31 Août, à 10 heures,
au Cinéma Select, 8, Avenue de Clichy.
EELECT()
8, Avenue d? Clichy, PARIS
58 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Sins in 210 PENEPERRERN REMPORTE
Le DÉVELOPPEMENT rationnel, les TIRAGES artistiques,
les TITRES, et tous Travaux cinématographiques,
sont exécutés En :
parfaitement, nd
rapidement et
aux mêmes prix
que partout par
Laboratoires RENAUD: 86, Rue de Bondy
:: qui recommande spécialement ses
TIRAGES DE 1“ POSITIFS
Toujours amenés à leur Valeur maxima.
anvossasonsusssnepseses1000000200000222200000200000820008
Les Présentations
Palais de la Mutualité, 325, Rue Saint-Martin
SULSSSNSSRSSSNRRSSSUSESENENRNUSSES
Pathé Consortium Cinéma
Service de Location : 67, Fg St-Martin Tél. Nord 68-58
Ù Présentation du 1* septembre 1920 à 9 h. 30
Edition du 8 octobre 1920
A1@Le Fizm. — Pathé Editeur. — Ames Siciliennes, Lé-
gende dramatique de M. J. Joseph Renaud. Adapta-
tion cinématographique de M. R. d’Auchy. Deux aff.
120/160. Pochette de 8 photos.................... 1470
Parmë. — J'ai perdu mon enfant, dessins animés de
Benjamin RADIEL AM eS TNPEPR RMRRR R STeEt 200
PHun-PrizMs. — Pathé Editeur. — Harold Llyod dans
Lui fait la conquête d'Héloïse, une aff. 120/160...... 260
HORS PROGRAMME
WVESTERN PHoropLay INc. — Pathé Editeur. — Anne
Luther et Ch. Hutchinson dans Le Grand Jeu, grand
cinéma-roman adapté par Guy de Téramond. Publié
dans La Liberté. 2° épisode : Un plongeon fantasti-
que. Uné aff. 120/160. Photos .................... 560
Paré. — Pathé-Journal. Actualités. 1 Génér. 120/160.
Comptoir Ciné Location Gaumont
28, Rue des Alouettes Tél. Nord 51-13
Présentation du 81 août 1920
LIVRABLE LE 3 SEPTEMBRE 1920
Gaumont-Actualités n°30... ee 200
LIVRABLE LE 1°" OGroBRE 1920
Fizm PHœnix. — Exclusivité Gaumont. — Les Cœurs
domptés, comédie dramatique interprétée par Vivian
Martin (1 aff. 150/220. 12 photos 18/24).......... 1300
PAaraAMOuUNT Picrures. — Exclusivité Gaumont, — Ja-
lousie, comédie dramatique interprétée par Dorothy
Dalton (1 aff. 150/220. 8 photos 18/24).......... 1155
TRANS ATLANTIC Fizm C9. — Exclusivité Gaumont. —
Le Maïtre du Monde, 9 épisode : L’Abime, drame
d'aventures (1 aff. 110/150, 6 photos 24/30)........ 740
Mack SENNETT. Exclusivité Gaumont. — La Petite
Manucure, comédie comique (1 aff. AIDALSONET 595
Gaumont. — La Vie au Palais Impérial d'Annam, do-
CUMODTAÏTE MES NE NE eee nas NS 275
Union-Eclair
12, rue Gaillon Tél. Louvre 14-18
Présentation du 30 août 1920 (Salle du premier étage)
LIVRABLE LE 1°" OCTOBRE 1920
BLue Binb. — Autour d’un divorce, comédie gaie (avec
Edith Robert), une aff. photos. Notices............ 1338
Norpisk FILM. — Anatole gagne le gros lot, comique,
une aff. photos. Notices .....................:...: 276
EcLair. — Les Gorges de Palestro, plein air.......... 144
Electric Palace, 5, Boulevard des Italiens
Etablissements L. Aubert
124, Avenue de la République Tél. Roquette 73-31 et 73-32
Présentation du 31 août 1920 à 10 heures du matin
LIVRABLE LE 15 ocroBRE 1920
L. Augert. — La Recherche de l’Or, document....... 133
Fox Fizm Corporarion. — L'Enchanteresse, drame in-
terprété par Théda Bara, aff. photos .....-........ 1528
Fox FILM CORPORATION. Dick and Jeff dans : Voyage
à travers l’Impossible, dessins animés, AL: Roue 137
Larina. — Buffalo et Bill (6° épisode) : Ruse contre
ART di RS On RAI D 0 9 Puf A D DR DO er D 550
LIVRABLE LE 3 SEPTEMBRE 1920
180
L. AUBERT. — Aubert-Journal RP ae Re EL er Eee
Ciné Max Linder, 24, Boulevard Poissonnière
Fox FILM
21, Boulevard des Italiens Tél. Louvre 22-03
Présentation du 30 août 1920 à 10 heures du matin
LIVRABLE LE 1°’ OCTOBRE 1920
Fox-Fizm. — L'Amour qui ose! étude dramatique avec
Madeleine Traverse (2 aff. 120/160. Jeux de 10 phot.
18/24Netl24/30) Er rer Mer NLENtEE env. 1450
Fox-Fizm. — Mariés en vitesse! com. rom. par Albert
Ray et Elinor Fair (1 aff. 120/160. Jeux de 10 photos
18/240ete 24/20) te eo ep ren env. 1100
Fox-Fizu. — Ventre affamé!.… (Dick and Jeff), des. an. 200
Cinématographes Harry
158 fer, Rue du Temple Tél. Archives 12-54
Présentation du 4 septembre 1920 à 10 heures précises
Irène, grande comédie dramatique en 5 actes, de Gas-
ton Roudes, mise en scène de Marcel Dumont, 3 aff.
1 série de 42 photos. ....:.........:......-;..1
Cinéma Select, 8 avenue de Clichy.
1656
Select Pictures
8, avenue de Clichy. Tél, Marcadet : 24-11, 24-12.
Présentation du 31 août 1920 à 10 heures du matin
LIVRABLE LE l°* OGroBRE 1920
SeLznior Pierures. — La Maison de la douleur, drame
sentiment. avec O’Brien. 2 aff. 70/105, 2 aff. 105/210,
1 pochette photo, phototypies 18/24, 24/30, 30/40,
55/70. Cartes album et cartes postales photos de lar-
tiste, Découpages grand et petit format, O’Brien. env.
SELzNICKk Picrures. — Le Bon copain, grande comédie,
avec Elsie Janis. 2 aff. 70/105, 2 aff. 105/210, 1 aff.
210/210, 1 pochette photo-phototypies 18/24, 30/40,
55/70. Cartes album et cartes postales photos de l’ar-
tiste. Découpages grand et petit format, Elsie Janis.
Chez les Cannibales, sensationnel voyage d’explora-
tions en onze étapes filmé par l'explorateur Johnson
au péril de sa vie, aff. et photos, par étape...... env.
Bill-Bockey le célèbre comique américain dans Büll-
Bocket, commissionnaire, 1 aff. 70/105, 1 aff. géné-
rale 120/160, 1 pochette phototypie 30/4077: "env.
1500
315
NEA XX GHEUEUCHRHSMANMR
LA PLUS IMPORTANTE MAISON CINÉMATOGRAPHIQUE DE L’AMÉRIQUE DU SUD
Exclusivité de tous BEAUX FILMS pour les Républiques ARGEN
TINE, CHILI, URUGUAY et PARAGUAY
Maison priacipale : BUENOS-AIRES, Callao 45-83 1@9 Succursales : SANTIAGO DE CHILI, Agustinas 728 ; MONTEVIDEO, 18 de Julio 966
Maisons d'achat : NEW-YORK, 210 West 42 th. St. — PARIS, 46, Rue de la Victoire (IX*), Tél. : auT. 07-13
Petites franc
Annonces ligne
OFFRES D'EMPLOIS
Ÿ demande un ar homme de 16 ans à
L
te til, 42, rue Le Peletier. Se présen-
Æ Matin de 9 à 10 heures. (32)
Disc: Electricien-mécanicien opérateur
dans demandé pour place stable et sérieuse
Grille importante de l'Est, Ecrire au
Dies "ù or RO" et capacités aux ini-
re : (35)
DEMANDES D'EMPLOIS
\e De demande emploi dans cinéma Paris,
Gui Ur conduire, petit orchestre (quator). Ec,
Ma Ambert, 141, rue de Pologne, Saint-Ger-
Ralen-Laye (84)
(Seine-et-Oise).
Drératcur brev. connaissant tous postes dbles
&de Fe femme pianiste eherchent emplois
“e e. Ecrire D. B. au Courrier. (35)
RAR ET VENTE DE MATERIEL
INTER. MATSRIEL. CINE —
on Tue de Trévise, Paris (9°). Neuf et occa-
lu .POStes complets, groupes électrogènes
Out k
lt Marques, fauteuils, gros stocks lampes,
e, R. Juliat, Tél. Bergère 38-36. (23)
FAUTEUILS
bus Sete et strapontins élégants et très ro-
toute € Grand choix de modèles, prix défiant
FLE DRET à Livraison très rapide.
L L à Saint-Dizier
ET & LADOUCE (Haute-Marne).
Suresnes
(35)
Li 00 1000, 2.000, 3.000 bougies.
s Éapaeon immédiate, prix sur demande.
be gisements UNION P. LEMONNIER,
Av » È R
re appareil prise de vues Pathé, bon
AT 0: Object. Voigt. 4,5. S’adresser A. EF.
Ourrier. (35)
lat ;
per re neuf avec tous ses accessoires 2.200 fr.
gay Jamet, chez Mme Morlet, 13, Quai
_itouin, Nantes. (35)
AMPES PROJECTION 1/2 WATT
y a : L
À; Endte Poste Gaumont vert 45 ampères,
LE
SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE LA LAMPE O,. M.
5 FUE D'AMSTERDAM PARIS
TOUI CE QUI CONCERNE L'ÉLECTRICITÉ AU CINEMA
Voyez noire Magasin dExposiüon Livraison Rapide
Renseliguez-VOus
80, Rue de Trévise, PARIS, 9e
Postes complets à croix de malte de
toutes marques, de tous modéles, no-
ô tamment en PATHE “renforcés” GAU-
MONT vert, GUILBERT, POWERS,
Groupes électrogènes diverses forces,
principalement en BALLOT, ASTER, RE-
NAULT, etc., {mportants lots de fauteuils
d'occasion demander liste de détail. -
réléph.: BERGÈRE 50-99
quire ELECTROGENES. Ballot Thom-
son 55 À, 110 V. 4 cylindres. — Ballot
Thomson, 100 A. 70 V. cylindres. — Re-
nault 60/80 A. 70 V. — Balachowsky 250 A,
110 V. — Peugeot À. E. G. 100 A. 110 V. —
Aster 25/35/10 A, 70 et 110 V. — De Dion Bré-
{guet 50/80 A. 70/110 V. — Chapuis Dornier
lets condensateur, bobines, appareillage |
U Conservatoire, Paris-9, (33-35-37-39).
50/80 A. 70/110 V. i
Matériel électrique, moteurs, dynamos,
transformateurs, etc. Postes complets, tous
appareils et accessoires pour CINEMATOGRA-
PHIE. — Achat, échange, vente, réparation,
Service de dépannage par camion-électri-
ue. (
Spécialité de POSTES-DOUBLES à démar-
rage automatique.
NL Grevzar, Constructeur, 38, rue du Cha-
teau-d’Eau. Paris. Téléph. : Nord 72-95. (23)
SPECI ALITES Sièges et strapontins à
nb _ bascules. Tickets de
contrôle et cartes de sortie. Charbons spé-
ciaux pour la projection. Poste d'éclairage
« Acetylox » remplaçant l'arc électrique.
Toutes fournitures oxygène, acéylène dis-
sous, pastilles, etc,
Un fort lot de bâches et stores toutes di-
inensions, ‘Toutes fourniures pour le ciné-
ma, nombreuses occasions en postes com-|"* se
- [vincé. Excellentes références, S’'adresser G. A,
ï (35).
plets.
DOCKS-ARTISTIQUES. Fournitures Géné-
Martin, Paris-10°,
DELAPORTE & CE.
Constructeur, 21, rue Chevreul, Pantin. Fau-
teuils à bascule, strapontins tous modèles, |
Prix sans concurrence. Fabrication solide et
soignée. Livraison rapide, Moyen de commu-
nication, Tramway Les Halles-Bobigny, Ar-
+êt rue de Pantin, Pré-Saint-Gervais. (24 à 35)
eme
tease — — à
() mans : Un superbe lustre de théâtre,
Ecrire Chant au gaz et à l'électricité, à vendre.
lteteuy, Pour renseignements à M. Noblot, Di-
4 du Cinéma-Théâtre, Issoudun. Indre.
(81 à 40)
Groupe électr. 4 eyl, 15 HP dynamo 110 V.
Vouby & complet, marche garant. A vend. c.
* EMpI, n'importe quel prix. Ad. Jnal.
1 NE (34 à 39)
2
| | ACCOMPAGNÉES D'UN TIMBRE-POSTE POUR LA
ACHAT ET VENTE DE FONDS
TT LES CINEMAS À VENDRE …
T° nombreux Cinémas à vendre. Deman-
der le bulletin à l’Electro-Projection, 2,|
rue des Convalescents, Marseille.
Avis aux vendeurs : l'Electro
linscription gratuite,
mode, discrétion. Timbre p. R. (30 à 87)
+ LL"
TOUTES LES DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS SE RÉFÉRANT AUX PETITES ANNONCES DOIVENT TRE
*
“
COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
rales pour le spectacle, 69, Faubourg Saint-
ctro ne traite que | -
des affaires avec option d’un mois minimum, |
: inutile proposer autre
manie
TÉLÉPHONE CENTRAL 64-23
ADR: TÉL. MEURISELECT-PARIS
FRERE Ciné, 1.000 pl. min, bénéf. justifiés,
payerais 100.000 fr, comptant, Ecrire Ri-
chaud, 39 a, rue Thomas, Marseille, (33-84-35)
Ni acheteur cinéma ou concert ou salle de
spectacle Paris ou Province. Roux, 45,
avenue Motte-Picquet, Paris-15e, (35 à 40)
era théâtre forain à vendre. Prix avan-
tageux, Aug. Causeret, Fougerolles (Hte-
Saône), (35)
pre 30 km, Paris 750 pl. bail 1 ans,
On traite avec 80.000 cpt. VILLIERS, 66, r.
Larôchefoucauld, Paris, (35-36)
NRAND CINE en pleine expl, porte de Paris,
1.000 pl. Baïl 14 ans. Bénéf, 60,000, ins-
tal. luxueuse. Prix 225.000. Villiers, 66, r,
Larochefoucauld, (35-36)
vendre cinéma 450 places, 50.000 fr, Gde
gare, 4.000 habitants, Pays d'avenir, Maté-
riel neuf, Adresse (E, P.) bureau journ. (34-35)
|, CEDER : 16 Cinés et Cinés brasseries avec
grandes facilit de paiement, PORRET, 8,
(31 à 36)
boul. Victor-Hugo, Calais,
ASE peintre, bon compositeur. désirerait
relations avec ciné pour composer des af-
fiches modernes, Ecrire Joubert, 7, rue Gi-:
rardon, Paris. ë (35)
pee petit ciné banlieue ou situation di-
reclion établissement banlieue ou pro-
$S. au Courrier.
PLACEMENT d'opérateurs, placement gra
tuit, charbon pour cinéma extra-lumineux,
|Kinograph, 31, r. St-Antoine, de 2 à 7. (28-47)
pou occasions grands choix films stock,
marchés libres, 2 exclusivités, Cinémato-
graphes Baudon, St-Lô, 345, rue Saint-Mar-
tin, Paris, téléphone : Archives 49-17. Adres,
21
télégraphique Cinébaudon, Paris.
giEMas, constructions, transformations à.
forfait clés en main. Renseign. gratuits
VELLU arch. spécial, 110, bd. Clichy, Fos
Le Gérant : Charles Le FRAPER
_ IMPRIMERIE DU « COURRIER »
58, rue Grenéta, — Téléph. : Central 66-64
;
RÉPONSE
ETUI
A |
”
:: Téléphone
<>
MARCADET
Jr 18- 17 un
<>
MARCADET
nur À 7 “ 27 CT
(Gi-devant : 6, Rue Ordener)
G, Rue Francœur D...
re _, LARIS «6
j
| T IRA G E : ee :
DÉVELOPPEMENT |
DTILENTI PEN ENP TEL ENT OIL EN LEE LLTLE LS } y
HICLCDNTEENEEEEL EEE EEE LESLRU RE À n Le ()
[es REC a |
a
Rome
CL
A
STI
oo
ARE “1 F7: x
Scanned from the collections of La Cinémathèque française
CINEMATHEQUE
FRANÇAISE
Post-production coordinated by
MEDIA
HISTORY
DIGITAL LIBRARY
www.mediahistoryproject.or
Sponsored by the University of Wisconsin-Madison Center for
Interdisciplinary French Studies, the French Embassy, and the
ACLS Digital Extension Grant, “Globalizing and Enhancing the
Media History Digital Library” (2020-2022)
3% ACLS